Abbadon ∆ La personne qui rit, parle beaucoup et qui paraît vraiment heureuse peut aussi être celle qui le soir, s’endort en pleurant.

Je suis née il y a maintenant vingt-deux ans à New-York, ma mère biologique, ma abandonnée et une autre, c'était occupé de moi comme si je faisais partie de la leur et ma emmener à Blossom Hills. Dans la famille Valentine, il y avait déjà un fils Dylan qui avait trois ans de plus que moi. Quand j'étais arrivée dans ma nouvelle maison, Dylan était jaloux, car toute l'attention était portée sur moi, mais avec le temps, il m'avait accepté. C'est à partir de ce moment-là qu'il était devenu extrêmement proche envers moi. Quand j'avais six ans, je m'étais faite embêter par des copines et Dylan n'avaient pas manqué de les remettre vite fait à leur place. Il était extrêmement protecteur envers moi. Je n'étais jamais embêtée à l'école, car il connaissait très bien mon frère qui se faisait respecter. Mon frère et moi étions extrêmement proches même si nous n'avions pas de liens de parenté réelle, il était complètement l'opposé de moi, certainement parce que c'était un garçon. Il cherchait toujours à faire des conneries alors que moi, j'étais celle qui était beaucoup trop gentille. À l'âge de dix-sept ans Dylan à commencer à très mal tourner, il a pris de la drogue et a même commencé a en vendre sans se faire remarquer par la police, il était très fort pour ça. Il avait une bande de potes qui faisait exactement la même chose que lui. C'est d'ailleurs à ce moment-là que notre complicité a commencé a en prendre un coup. Il passait son temps à sortir et à faire le con avec sa bande, alors que moi, j'étais devenue une acharné dans mes études. J'avais décidé de devenir chirurgienne et je voulais réussir a le devenir. Nos chemins se sont alors séparés, mon frère à quitter l'école pour ouvrir son garage de voitures et moi, j'étais rentrée à l'université. Tout allait pour le mieux même si je voulais que mon frère arrête ses conneries en dehors du garage, mais il était aussi têtu que moi.

Depuis quelque moins je me sentais de plus en plus mal, j'avais des vertiges, je manquais totalement d'appétit et j'avais une toux horrible qui me faisait cracher du sang. Au début, je croyais que ce n'était rien, mais quand mon frère est venue me rendre visite à l'appartement, nous nous sommes disputées, je m'étais sentie très mal et après c'est le trou noir. Je m'étais évanouie devant mon frère qui m'avait emmené à l'hôpital sans perdre une minute. À mon réveil, mon frère me regardait avec des larmes aux yeux, mon frère ne pleurait jamais et cela me choquait de le voir des larmes pleins les yeux. C'est à ce moment-là que je savais que quelque chose n'allait pas. Dylan m'avait dit que j'avais perdu beaucoup de poids, je pensais avoir perdu quelques kilos, mais c'était bien pire que je ne le pensais. Je commençais à avoir la peau sur les os, mon frère ma ensuite appris la vérité sur ce que j'avais. Quand le mot était sorti de sa bouche, c'était comme si je venais d'avoir une crise cardiaque.Dylan venait de me dire que les médecins avaient découvert que j'avais un cancer des poumons à un stade assez avancé. Ils ne savaient pas si je pourrais guérir ou non. Je regardais mon frère et essayais de ne pas pleurer, je l'avais pris dans mes bras et lui avait promis que je ne le laisserais jamais et que je serais plus forte que cette fichue maladie. J'essayais d'être forte, mais c'était extrêmement difficile pour moi. Après quelques moins d'hospitalisation, je suis enfin sortie avec des médicaments et peut-être une chimiothérapie à prévoir si le cancer se développer encore plus. Malgré ma maladie, je voulais vivre ma vie comme si de rien n'était, je ne voulais pas voir de la pitié dans le regard des gens qui m'entouraient, je voulais les voir sourire et rien d'autre.