“L'enfance est pleine de désillusions.” ⚛1987. Mes parents se sont connus très jeunes et ça a été comme un coup de foudre. Ils sont très rapidement tombés amoureux l'un de l'autre, se laissant aller jusqu'à fonder leur famille en très peu de temps. Après seulement 3 mois de relation, ma maman tomba enceinte. D'un accord commun, ils prirent la décision de garder leur enfant et de l'élever afin de le rendre heureux. Ce bébé n'est autre que mon grand frère, Antwon. Cette grossesse aurait pu affaiblir beaucoup de jeunes couples mais chez les Foster c'était tout le contraire. Ce premier enfant a su souder leur couple, les rapprocher, les rendre confiants....tout simplement de les rendre heureux. 9 mois plus tard Antwon pointa le bout de son nez à Blossom Hills. Leur vie a été changée du tout au tout avec cette arrivée surprise, mais ça ne les avait pas effrayé, bien au contraire. Plus les mois passaient et plus ma mère pensait à se marier mais mon père n'était pas prêt. Il voulait profiter de tout ce qu'il lui arrivait avant de se faire passer la corde au cou. Son boulot lui prenait bien trop de temps, alors quand il rentrait à la maison il préférait passer du temps avec son fils et sa petite amie que de devoir parler préparatif de mariage.
1994. « Tu es devenue la personne la plus importante à mes yeux, et après 7 années de vie commune je sais que tu es la femme qui me rendra toujours heureux. (..) Acceptes-tu de devenir ma femme ? » Ma maman avait toujours rêvé de ce moment et c'était avec beaucoup d'émotions qu'elle a accepté de devenir sa femme. Fin 1994, ils se dirent 'oui' devant toute notre famille ainsi que Dieu. Ma maman devenait, officiellement, une Foster. Pour le meilleur et pour le pire. « Chéri, je suis enceinte.. » A peine étaient-ils partis en lune de miel que j'avais été conçu. J'étais concrètement un bébé issu d'un amour sincère et fusionnel. Les mois qui passèrent après cette annonce avait été très chargés en émotions car ma mère a très mal vécu cette grossesse. Des nausées, des maux de têtes, des infections et une grossesse à risque dès le 5ème mois. Heureusement pour moi ma maman a toujours écouté les médecins et après 3 mois et demi d’alitement, l'équipe soignante a décidé de provoquer l'accouchement. C'est le 16 Août 1955 que j'ai pointé le bout de mon nez dans cette merveilleuse ville. Malgré les 7 années qui nous sépare avec mon frère, il m'a très rapidement pris son aile. Dès mes premières heures il m'a porté, il m'a offert toute la douceur et l'attention dont j'avais besoin. Un grand frère parfait. Je ne pouvais pas rêver mieux. En réalité ma famille était vraiment idéale. Je ne manquais de rien. J'étais la petite dernière, pourrie gâtée. La princesse. On aurait pu être heureux jusqu'à la fin des temps, tous ensemble mais malheureusement le destin en a décidé autrement.
1998. 3ans. Je n'avais que 3 ans lorsque j'ai perdu ma maman dans un tragique accident de la route. Je ne me souviens pas de ce jour, j'étais trop petite mais mon frère et mon père me l'ont expliqué à plusieurs reprises. Mes parents étaient de sortis, ils étaient allés manger dans un restaurant afin de se retrouver rien que tous les deux. Une journée qui aurait pu ressembler à beaucoup d'autres mais ce fut la dernière que ma maman ait pu vivre. Sur la route du retour, alors qu'ils étaient à quelques centaines de mètres de chez nous, un chauffeur de camion les a percuté alors qu'il venait de s'endormir au volant. Mon père, conducteur, s'en est sortit mais ma maman n'a pas eu cette chance.... Le camion a percuté la voiture côté passager. Elle est décédée sur le coup. C'est peut être la seule chose qui me réconforte : elle n'a pas souffert.
1994. « Tu es devenue la personne la plus importante à mes yeux, et après 7 années de vie commune je sais que tu es la femme qui me rendra toujours heureux. (..) Acceptes-tu de devenir ma femme ? » Ma maman avait toujours rêvé de ce moment et c'était avec beaucoup d'émotions qu'elle a accepté de devenir sa femme. Fin 1994, ils se dirent 'oui' devant toute notre famille ainsi que Dieu. Ma maman devenait, officiellement, une Foster. Pour le meilleur et pour le pire. « Chéri, je suis enceinte.. » A peine étaient-ils partis en lune de miel que j'avais été conçu. J'étais concrètement un bébé issu d'un amour sincère et fusionnel. Les mois qui passèrent après cette annonce avait été très chargés en émotions car ma mère a très mal vécu cette grossesse. Des nausées, des maux de têtes, des infections et une grossesse à risque dès le 5ème mois. Heureusement pour moi ma maman a toujours écouté les médecins et après 3 mois et demi d’alitement, l'équipe soignante a décidé de provoquer l'accouchement. C'est le 16 Août 1955 que j'ai pointé le bout de mon nez dans cette merveilleuse ville. Malgré les 7 années qui nous sépare avec mon frère, il m'a très rapidement pris son aile. Dès mes premières heures il m'a porté, il m'a offert toute la douceur et l'attention dont j'avais besoin. Un grand frère parfait. Je ne pouvais pas rêver mieux. En réalité ma famille était vraiment idéale. Je ne manquais de rien. J'étais la petite dernière, pourrie gâtée. La princesse. On aurait pu être heureux jusqu'à la fin des temps, tous ensemble mais malheureusement le destin en a décidé autrement.
1998. 3ans. Je n'avais que 3 ans lorsque j'ai perdu ma maman dans un tragique accident de la route. Je ne me souviens pas de ce jour, j'étais trop petite mais mon frère et mon père me l'ont expliqué à plusieurs reprises. Mes parents étaient de sortis, ils étaient allés manger dans un restaurant afin de se retrouver rien que tous les deux. Une journée qui aurait pu ressembler à beaucoup d'autres mais ce fut la dernière que ma maman ait pu vivre. Sur la route du retour, alors qu'ils étaient à quelques centaines de mètres de chez nous, un chauffeur de camion les a percuté alors qu'il venait de s'endormir au volant. Mon père, conducteur, s'en est sortit mais ma maman n'a pas eu cette chance.... Le camion a percuté la voiture côté passager. Elle est décédée sur le coup. C'est peut être la seule chose qui me réconforte : elle n'a pas souffert.
“Tout le monde part un jour... ⚛1998. A peine avions nous fais nos Adieux à notre maman, que notre papa prit la décision de déménager afin de rejoindre sa famille à Chicago. Il voulait se rapprocher de sa famille afin que l'on ne se retrouve pas seul. Je n'avais que 3 ans et je ne comprenais pas tout ce qui était en train de me tomber sur la tête, je ne réalisais pas la gravité de la situation....d'ailleurs je ne savais même pas si mon frère était en mesure de comprendre quelque chose. Je n'avais rien dis et nous nous étions retrouvés à Chicago quelques jours seulement après l'enterrement de ma maman. Immédiatement on a été bien accueillit, ils nous ont offert tout ce dont on souhaitait afin que l'on ne ressente pas l'absence de notre maman ainsi que toutes les absences répétées de notre papa qui travaillait durement.
1998 – 2015. J'ai passé plus de 16 ans dans cette ville et je ne retiens pas que les mauvais moments. J'ai vécu énormément de bonnes choses ici dont le rapprochement avec mon frère. Nous sommes devenus inséparables, aimant faire des conneries ensemble et surtout en faire baver à mon père. A chaque fois que l'on passait du temps ensemble c'était la même chanson, on riait, on se confiait, on se chamaillait, on préparait de mauvais coups...Des vrais démons. « Maman elle me manque tous les jours. Je ne sais pas comment tu fais pour toujours être heureux, moi je n'y arrive pas. J'imagine souvent notre vie si elle était toujours à nos côtés. Tu penses qu'ils seraient toujours ensemble ? » « Elle me manque aussi Jazz, mais il faut faire avec. Notre vie on doit la vivre à fond pour elle, ne plus vivre dans le passé. C'est ce qu'elle aurait voulu que l'on fasse. Elle nous aime, n'en doute jamais. » Il avait toujours les bons mots pour me rassurer et, c'était ce qu'il s'était passé ce jour là. Un grand frère ça doit être présent pour toi, te rassurer, te réconforter, te protéger... Il me le prouvait chaque nouveau jour. J'ai eu des hauts et des bas comme toutes les adolescentes mais j'ai trouvé une passion dans laquelle je pouvais me défouler lorsque ça n'allait pas : la danse. Je l'avais hérité de ma maman, c'était une très bonne danseuse et j'aimais me dire que j'avais ça dans le sang. Que j'avais un bout d'elle en moi. Qu'elle vivait encore à travers moi. C'est d'ailleurs grâce à une de mes représentations que j'ai connu mon premier (grand) amour Nathan. Il avait tout pour me faire craquer, des yeux couleur noisette aux reflets verts, le teint légèrement bronzé et des cheveux brun auburn, et surtout quelques abdominaux qui en faisait baver plus d'une. J'avais à peine 16 ans et pourtant j'en étais totalement raide dingue. Très rapidement j'ai découvert ce qu'était le mot amour et passion. Il m’obsédait énormément et j'adorai passer tout mon temps à ses côtés car j'avais l'impression de vivre à nouveau. J'ai commencé à prendre quelques distances avec mon père et mon frère à cause de cette relation. Avec lui j'ai vécu toutes mes premières fois, mais malheureusement il a réussi à m'anéantir ainsi que tous mes rêves de jeunes filles. On allait bientôt fêter nos 2 ans de couple mais tout est partit en fumée lorsque je le surpris au lit avec une autre fille. Pas une larme, pas un cris, pas une parole...juste un regard et un claquement de porte qui voulaient tout dire. « Il m'a trompé.... Qu'est-ce que je vais faire sans lui ?! » « Quel enc*lé ! Rentre à la maison, je me charge du reste ! » Je n'avais même pas eu le temps de lui dire de ne rien faire qu'il était déjà partit à la recherche de mon ex petit ami pour régler ses comptes. Je ne sais pas ce qu'il s'est réellement passé là bas mais mon frère a envoyé Nathan aux urgences et il est tombé dans le coma. Mon frère m'a interdit d'aller le voir et de me raconter tout ce qu'il s'est passé mais je n'ai même pas cherché à comprendre. La colère avait prit le dessus et je ne voulais plus entendre parler de cet homme, de ce lâche qui m'avait blessé. Il s'est réveillé quelques jours après et depuis je n'ai plus eu de nouvelles. Et c'est mieux comme ça.
Février 2015. « Jazzy , Antwon, j'ai une nouvelle à vous annoncer. Nous allons quitter Chicago pour retourner dans notre ville, Blossom Hills. » « Pourquoi pa', je ne comprends pas. On est bien ici non.. ? » « Oui mais j'ai d'autres projets niveau professionnel. Je dois implanter un énorme centre commercial à l'entrée du village et puis nous devons partir pour que ton frère puisse repartir de zéro. Il a trop de cadavres ici. » J'avais regardé mon frère alors qu'il avait ronchonné durant plusieurs minutes mais je ne les avais pas écouté car j'avais très rapidement fait le rapprochement avec ce village, mon village. Ma maman. Ma maman était enterrée ici et j'allais pouvoir aller la voir aussi souvent que j'en avais besoin.
1998 – 2015. J'ai passé plus de 16 ans dans cette ville et je ne retiens pas que les mauvais moments. J'ai vécu énormément de bonnes choses ici dont le rapprochement avec mon frère. Nous sommes devenus inséparables, aimant faire des conneries ensemble et surtout en faire baver à mon père. A chaque fois que l'on passait du temps ensemble c'était la même chanson, on riait, on se confiait, on se chamaillait, on préparait de mauvais coups...Des vrais démons. « Maman elle me manque tous les jours. Je ne sais pas comment tu fais pour toujours être heureux, moi je n'y arrive pas. J'imagine souvent notre vie si elle était toujours à nos côtés. Tu penses qu'ils seraient toujours ensemble ? » « Elle me manque aussi Jazz, mais il faut faire avec. Notre vie on doit la vivre à fond pour elle, ne plus vivre dans le passé. C'est ce qu'elle aurait voulu que l'on fasse. Elle nous aime, n'en doute jamais. » Il avait toujours les bons mots pour me rassurer et, c'était ce qu'il s'était passé ce jour là. Un grand frère ça doit être présent pour toi, te rassurer, te réconforter, te protéger... Il me le prouvait chaque nouveau jour. J'ai eu des hauts et des bas comme toutes les adolescentes mais j'ai trouvé une passion dans laquelle je pouvais me défouler lorsque ça n'allait pas : la danse. Je l'avais hérité de ma maman, c'était une très bonne danseuse et j'aimais me dire que j'avais ça dans le sang. Que j'avais un bout d'elle en moi. Qu'elle vivait encore à travers moi. C'est d'ailleurs grâce à une de mes représentations que j'ai connu mon premier (grand) amour Nathan. Il avait tout pour me faire craquer, des yeux couleur noisette aux reflets verts, le teint légèrement bronzé et des cheveux brun auburn, et surtout quelques abdominaux qui en faisait baver plus d'une. J'avais à peine 16 ans et pourtant j'en étais totalement raide dingue. Très rapidement j'ai découvert ce qu'était le mot amour et passion. Il m’obsédait énormément et j'adorai passer tout mon temps à ses côtés car j'avais l'impression de vivre à nouveau. J'ai commencé à prendre quelques distances avec mon père et mon frère à cause de cette relation. Avec lui j'ai vécu toutes mes premières fois, mais malheureusement il a réussi à m'anéantir ainsi que tous mes rêves de jeunes filles. On allait bientôt fêter nos 2 ans de couple mais tout est partit en fumée lorsque je le surpris au lit avec une autre fille. Pas une larme, pas un cris, pas une parole...juste un regard et un claquement de porte qui voulaient tout dire. « Il m'a trompé.... Qu'est-ce que je vais faire sans lui ?! » « Quel enc*lé ! Rentre à la maison, je me charge du reste ! » Je n'avais même pas eu le temps de lui dire de ne rien faire qu'il était déjà partit à la recherche de mon ex petit ami pour régler ses comptes. Je ne sais pas ce qu'il s'est réellement passé là bas mais mon frère a envoyé Nathan aux urgences et il est tombé dans le coma. Mon frère m'a interdit d'aller le voir et de me raconter tout ce qu'il s'est passé mais je n'ai même pas cherché à comprendre. La colère avait prit le dessus et je ne voulais plus entendre parler de cet homme, de ce lâche qui m'avait blessé. Il s'est réveillé quelques jours après et depuis je n'ai plus eu de nouvelles. Et c'est mieux comme ça.
Février 2015. « Jazzy , Antwon, j'ai une nouvelle à vous annoncer. Nous allons quitter Chicago pour retourner dans notre ville, Blossom Hills. » « Pourquoi pa', je ne comprends pas. On est bien ici non.. ? » « Oui mais j'ai d'autres projets niveau professionnel. Je dois implanter un énorme centre commercial à l'entrée du village et puis nous devons partir pour que ton frère puisse repartir de zéro. Il a trop de cadavres ici. » J'avais regardé mon frère alors qu'il avait ronchonné durant plusieurs minutes mais je ne les avais pas écouté car j'avais très rapidement fait le rapprochement avec ce village, mon village. Ma maman. Ma maman était enterrée ici et j'allais pouvoir aller la voir aussi souvent que j'en avais besoin.
...mais parfois ils reviennent! ” ⚛ « Maman...» C'était la première fois que je revenais sur la tombe de ma maman depuis quelques années et l'émotion était au rendez-vous. Je n'arrivais pas à sécher mes larmes. Des larmes de douleur, de tristesse, de nostalgie, de manque mais aussi de bonheur. J'étais heureuse de pouvoir la retrouver le temps de quelques minutes. « Tu me manques tellement, je pense à toi à chaque minutes qui passe et je donnerai tout pour pouvoir te voir ne serait-ce que quelques minutes. La vie est si injuste. » J'avais souvent parlé de tout ce que je ressentais vis à vis de l'absence de ma maman mais pouvoir le faire ici était plus bouleversant. Désormais tout prenait un sens. « On est revenus à Blossom Hills parce que papa avait besoin d'ouvrir un nouveau centre commercial... J'ai beaucoup de mal à croir que nous sommes revenus ici seulement pour ça. Antwon va bien du moins en apparence. Il fait que des conneries et il s'attire toutes les foudres et celles de papa aussi. Je ne sais pas si leur relation va, un jour, se calmer. Papa a décidé de le faire travailler avec lui afin de lui donner plus de responsabilité, j'espère que ça va bien se passer et que tout va changer à la maison. » La relation entre les deux hommes de la famille n'avait jamais été au beau fixe et je n'avais jamais su la réelle raison. Après tout ça ne me regardait pas. « En arrivant ici, on nous a dévisagé du regard parce que nous étions les Foster qui avait fuit le village après ton....enfin je veux dire l'accident. On était les bêtes de foire et j'ai l'impression que ça ne fait que commencer. Le projet de construction ici n'est pas bien vus et je crois que l'on va en baver. On va encore devoir se battre pour faire valoir nos droits. Maman...j'en ai marre de toujours devoir me battre. J'ai l'impression de n'avoir fais que ça dans ma vie..» Je n'avais pas une vie facile mais ce n'était pas dans mes habitudes de me plaindre même si il y avait des jours sans. Malgré mes 19 ans et demi, j'étais forte mais j'avais besoin de soutien car au fond j'étais encore un enfant....un enfant qui attendait un enfant. « J'ai rencontré un garçon en Avril, il s'appelle Ioan et il est vraiment gentil avec moi. Il a tout de suite été très attentionné et protecteur envers moi. C'est ce qui m'a fait craquer. Il a ce je ne sais quoi qui m'a fait succomber à son charme. Je suis même sur que si tu le verrais tu me dirais de foncer...d'ailleurs c'est ce que j'ai fais. Je suis tombée amoureuse de lui en peu de temps. Il me fait toujours rire, et à chaque fois que l'on est ensemble tout est si facile. J'ai l'impression qu'il donne comme un second souffle à ma vie. Tu verrais ses petites bouclettes, je les adore et j'adore jouer avec. » Je souriais alors que penser à lui me donnait quelques frissons et quelques papillons dans le ventre. L'amour. Il avait réussi à me redonner goût à ce sentiment. « Il faut aussi que je te dise quelque chose, je...je...il...je suis tombée enceinte...» C'était la première fois que je le disais à quelqu'un hormis pour Ioan qui avait bien prit la nouvelle. Bien évidemment on avait peur, on avait peur de ne pas être à la hauteur mais surtout que notre couple ne soit pas assez fort pour une grossesse. « Je l'aime, il m'aime je le sais mais j'ai peur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur...de le perdre.. de me retrouver seule avec un enfant.... Je ne l'ai pas encore dit à papa et Antwon...envoie moi un signe quand c'est le bon moment. » J'avais peur de devoir l'annoncer aux deux hommes qui partageait ma vie depuis mon enfance mais je n'allais plus avoir le choix. J'appréhendais la réaction de mon frère surtout, je n'avais pas envie qu'il envoie Ioan dans le décors. C'était donc à moi de tout faire pour ne pas qu'il s'énerve de trop. « Je dois te laisser maman, je reviendrai très rapidement...sache que je t'aime et que je pense à toi tous les jours. »