Candy ►If your chick come close to me, she ain't going home when she post to be

« Papa ! Maman ! Eh eh !! » Je déboulai dans la pièce comme une furie, un sourire jusqu'au coin des yeux. J'étais excitée comme une puce, comme tous les ans ce jour là. C'était mon anniversaire. Aujourd'hui j'avais 9 ans. J'espérais chaque année que les choses changent. J'effaçais automatiquement mon ancien anniversaire pour me consacrer  au nouveau avec chaque fois plus d'espoir. Je devais être vraiment naïve. Je tirai sur la chemise de mon père avec en train puis courrai vers ma mère pour faire de même, mais ils étaient tous les deux en conversations téléphoniques de la plus haute importance. Comme toujours. Je me décourageai un peu, mais pas encore assez pour abandonner. « Papa ! Maman ! Allez écoutez moi !! » Mon père sembla être un peu plus réactif que ma mère, ou peut-être était-ce juste le fait qu'il avait terminé son coup de fil. Il me lança un regard interrogateur tout en fouillant dans ces papiers d'un air absent. « Papa !! C'est mon anniversaire aujourd'hui !! » Il ne me regardait pas, il était plongé dans sa paperasse avec son visage d'homme d'affaires. « Ah heum oui, t'inquiètes pas chérie, Brenda ira avec toi pour choisir ce que tu veux. » Il n'avait même pas relevé la tête.
Si je vous parles de mes neuf ans c'est parce que c'est à partir de cet anniversaire là que j'ai arrête de rêver et de croire que mes parents changeront un jour. J'ai juste accepter le fait que ce ne sont pas des parents aimants et présents. Alors j'ai décidé de ne pas être une enfant facile et aimante non plus. J'ai fait les quatre cent coups, j'ai fait le mur, l'école buissonnière, j'ai volé. Il fallait que je les teste. Mais rien n'a changé, alors j'ai continué à m'amuser juste pour moi cette fois. Malgré tout j'ai toujours essayer de m'occuper et de protéger mon petit frère Sky. Il avait le droit a un peu d'amour et j'étais la seule personne qui pouvait lui en donner. J'ai passé du temps avec lui, autant qu'il le voulait. Je l'ai emmené avec moi dans mes virées en ville dès qu'il fût assez grand pour ça. On s'amusait toujours énormément ensemble. C'est comme ça que nous avons réussi à avoir une enfance heureuse malgré tout.
J'ai toujours su que Sky et moi n'avions pas le même père, mais je n'en avait rien à faire. Qu'est-ce que ça changeait ? Ça sera toujours mon frère à part entière.
Souvent, avant de dormir, j'allais dans sa chambre tout doucement et je le bordais en le rassurant. « T'en fais pas microbe ! Nous deux on s'en sortira comme des chefs tu verras ! Et on sera comme Tom et Jerry : inséprables! »



Ma première fois, c'était à 15 ans, avec un mec que j'avais invité à une de mes soirée. Faut bien se le dire, c'était vraiment un con pour le coup. Mais bon, je m'en fichais un peu, je voulais sauter le pas pour arrêter d'entendre « non mais tu verras ta première fois nia nia ». C'était pas si mal que ça, c'était pas non plus les chutes du niagara mais bon, on a fait avec, enfin surtout moi parce que lui il avait l'air ravi. Après ça, j'ai commencé à coucher avec vraiment beaucoup de mec, pour faire court je vous montre l'équation : une soirée = un mec. Au début je m'amusais vraiment, c'était fun et ça ne prenait pas la tête. Je me laissais juste aller, puis ça a commencé à me lasser et j'ai commencé à me faire plus d'amis que de plans d'un soir. Mais même si j'étais très entourée par la gente masculine, je fréquentais beaucoup plus la gente féminine. J'ai toujours aimé les filles, elles sont drôles, elles peuvent se comprendre entre elles, elles sont mignonnes. C'est avec des filles que j'ai eu les meilleurs fous rires de ma vie. Mais à cette époque mes fréquentation restait purement amicales. Je ne m'étais jamais posée la question. Je me laissais porter par le vent comme on dit.
Puis un jour je me suis demandée si ça ne serait pas mieux finalement de commencer à sortir avec les filles puisque ça n'avait pas été très concluant avec les hommes. Et là, j'ai vraiment fais un bon choix.
Je me rappelle encore la tête que Sky a fait quand je lui ai dis. « Joli môme ?! T'es ou ? Je vais en cours ! » Je descendais les escaliers et il a couru vers moi pour me faire un signe de la main en guise d’au revoir. « Ah tiens ! Au fait vu que t'es là et que j'y pense, je suis lesbienne ! Allez à ce soir ! » Puis je suis parti sans donner d'explications. Bon j'avoue c'est peut-être la façon de le dire qui l'a choqué, bien plus que le fait que je le sois. Mais il est habitué après tout.




A 20 ans, mes parents ont recommencé à me faire chier, je voyais pas d'autres mots pour décrire, pardon du langage. Mon père s'était mis en tête de me caser avec un riche héritier, fils d'un de ses meilleurs clients avec qui il avait une période de froid. Depuis quand je suis un placement de produit moi ? Autant vous dire qu'à cet période de ma vie les choses étaient plutôt tendu à la maison. C'est évidemment à ce moment là que j'ai choisi de dévoiler à mes parents ma sexualité. Oui je sais choisir le meilleur moment je sais, je sais. Enfin, tout a commencé un après-midi, mon père rentrait d'un voyage d'affaire et il avait ramené des cadeaux plutôt conséquents. Et croyez moi quand il ramène ce genre de cadeaux c'est tout sauf réjouissant, ça cache forcément quelque chose. Et je le sais encore plus que quiconque, c'est comme ça qu'il a toujours fonctionner avec moi.
Il m'a appelé dans son bureau, je m'en souviens, il avait sa pipe à la bouche et j'observai les volutes de fumée l'encercler. « Tu m'as appelé ? » Il m'a fait un signe de la tête en direction de la chaise. « Ma chérie, J'espère que tout s'est bien passé pendant mon absence. Tiens en parlant de ça je t'ai ramené des petits cadeaux, pas grand chose. » Oh non pas grand chose, juste des bricoles, quelques diamants, des truc high techs que personne ne peut s'offrir, enfin trois fois rien... « Je te remercie. Maintenant passons aux choses sérieuses veux-tu ? Qu'est-ce que tu veux de moi ? » Il fît l'homme étonné. « Que, quoi ? Enfin je ne vois pas de quoi tu parles. » Je lui lançai mon regard très explicite et il s'éclaircit la gorge l'air gêné. « Hum, oui bon, soit. J'aimerais te parler de quelque chose.Il y a cet heu, ami a moi, tu sais celui qui possède une grande part du marché dont je m'occupe,eh bien les choses sont un peu tendu entre nous. Mais il a un fils et j'ai quand même réussi à lui parler de toi. J'aimerais que tu le rencontre et que vous passiez un peu de temps ensemble, ça serait bon pour toi. » Je serrai les poings. « Stop ! Arrête de faire comme si c'était dans mon intérêt alors que c'est dans le tien ! Je suis pas ton pantin ! Je vais pas me taper ce type pour que tu décroches ton contrat ! Et en parlant de contrat, je ne signe que pour les nanas , autant que tu le saches ! Je suis lesbienne, et je t'emmerde ! » Oups, oui je sais c'est un peu vulgaire, mais que voulez vous il m'a vraiment exaspérez.
Et encore je vous raconte pas l'embrouille après mon annonce. Mais ils ont vite tourner la page, je leur ai pas laissé le choix et de toutes manières ils n'ont pas le temps pour ce genre de choses.




Ma première relation vraiment sérieuse, avec des sentiments, des roses, des nuages roses et tout ça , date de pas si longtemps que ça. Deux ans tout au plus. Elle était vraiment belle, une petite blonde très mignonne avec un carré court plongeant et de jolies boucles. Shana.. C'était son prénom. Ça a été le coup de foudre, enfin presque parce que j'y crois pas trop à ce truc de foudre mais, quelque chose qui s'en rapproche le plus. Je l'avais rencontré dans une de mes soirées, mais jamais je n'aurais pensé qu'elle était de ce bord là puisqu'elle passait toujours la soirée à traîner autour des mecs. Mais un jour à ma grande surprise elle m'a approché et on a passé la nuit ensemble. Ce fût vraiment la meilleure nuit de ma vie. Je l'ai aimé, vraiment aimé je veux dire. Mais ça ne fonctionnait pas, on ne pouvait pas s'affichait en public parce qu'elle avait peur de la réaction des autres, on se voyait en cachette, je ne pouvais plus le supporter. On se disputait de plus en plus souvent. « J'ai en ras le bol Shana ! Je ne veux plus être un secret ! Soit tu m'acceptes soit je pars ! » Et je vous laisse deviner quel fût son choix.
Après elle je n'ai eu que des histoires insignifiantes, je n'arrivais pas à me sentir bien avec aucune des filles que je rencontrais, il manquait toujours quelque chose.
Alors j'ai repris mes vieilles habitudes, les fêtes, l'alcool, le sexe. Je faisais des soirées encore et encore, et j'y invitais souvent Logan. Ce mec c'est un peu mon meilleur ami, un de ceux qui osent me dire pratiquement tout. En soirée on finit parfois dans ma chambre, à pouffer de dire sur ce qui s'est passé plus tôt. « Dis donc c'est vraiment un grand bordel dans ta chambre, un bordel de luxe. » Je le pousse du bras même si je suis éméchée. « C'est pas le bordel ! C'est de l'avant-gardisme ! T'y piges rien toi ! »

Voilà pour ce qui est de ma petite vie, vous en faites pas, je vais continuer à l'écrire, et comme il se doit !