Hi! Surprise!! - Barry & Jolene

21/10/2015

Barry ♦ Jolene

Hi! Surprise!!!

L

Cela faisait un mois maintenant que j'étais à Blossom Hills. J'avais trouvé un appartement, un travail j'avais inscrit Evy au lycée. Et je n'avais toujours pas fait ce pour quoi j'étais venue. Pour être franche je repoussais le moment. Je me donnais des excuses du genre: il faut d'abord que je trouve un endroit pour vivre, il faut d'abord que je trouve un travail...ce genre d'excuses. La vérité c'est que je manquais de courage à l'idée d'aller le voir. En même temps qu'est-ce que j'étais censé dire? Salut Barry tu te rappelles de moi? On a fait l'amour ensemble une fois il y a à peu près dix huit ans. Et bien surprise tu as depuis une fille. Elle a dix sept ans, c'est une teigne, pitié fais quelque chose! N'importe quoi! C'était risible comme situation. Heureusement pour moi je l'avais retrouvé assez facilement. Il n'avait pas quitté Blossom Hills et il tenait aujourd'hui le café de ses parents. Mais maintenant que j'étais là, maintenant que j'avais fait tout ça, il fallait bien que j'aille le voir.

Ce matin là, en me levant à trois heures pour me rendre au travail je décidais que c'était aujourd'hui que j'irais voir Barry. Je laissais un mot à Evy sur la table de la cuisine pour lui dire qu'il faudrait qu'elle mange à la cantine du lycée aujourd'hui, prétextant des courses à faire pour l'appartement. Je finissais le travail à 11h30. Un peu tard pour aller boire un café non? Je rentrais donc chez moi histoire de manger un morceau pour me donner du courage. Puis pour prendre une douche aussi. Je décidais carrément de me laver les cheveux. Pendant que je tergiversais sur une question existentielle: brushing ou pas de brushing, j'évitais de penser à Barry. Je passais une bonne demi heure devant mon armoire. Pas une robe je n'allais pas à un rencard. Pas ce pantalon il faisait trop strict. Ni ce haut trop provocant. C'était sans fin...J'optais finalement pour un jean, un haut tout simple mais avec un col très large qui dévoilait mon épaule, des talons, de grosses boucles d'oreilles et pour mes cheveux, pas de brushing, de toute façon ils avaient largement eu le temps de sécher pendant que je vidais mon armoire.

J'étais prête, mon sac à la main, devant la porte d'entrée et je répétais ce que j'allais lui dire. Enfin ce que j'allais lui dire...s'il ne me reconnaissait pas ça allait être carrément compliqué. J'hésitais à prendre une photo d'Evy. Une photo d'elle bébé? Ou maintenant? Son carnet de santé pour prouver sa date de naissance? Comme j'étais en train de devenir complètement tarée je pris un instant d'hésitation pour trancher dans le vif et partir. Sans photo ni carnet de santé. La ville était petite, à pieds il ne me fallait pas longtemps pour rejoindre son café. Pas longtemps si on marche d'un bon pas. J'étais plutôt en mode escargot. Tant et si bien qu'il était quatorze heures passé quand je me retrouvais devant le bar.

Je restais un instant planté devant la devanture avant de remarquer qu'une femme à l'intérieur commençait à me regarder bizarrement. Je devais probablement faire une drôle de tête. J'entrais donc, d'un faux pas sûr de moi. Je le reconnus aussitôt. Pétrifiée je courus, ou presque, m'assoir à une table, au fond dans un coin. Évidemment. Je ne savais pas s'il avait des serveurs ou s'il assurait le service lui même mais il était occupé à discuter avec un client. Ce qui me laissait le loisir de l'observer. Sans que je comprenne pourquoi mon cœur battait la chamade. Il n'avait pas changé ou si peu. Je dirais même qu'avec l'âge il avait plutôt embelli. Il avait toujours le même sourire craquant, le même air sûr de lui. En viril. Je regrettais une seconde de ne pas m'être plus maquillée. Il était très beau quand nous étions adolescent, mais là aujourd'hui j'avais un canon en face de moi.

GleekOut!

14/09/2015

Hi! Surprise!

Jolene & Barry

Une journée de travail comme les autres. J’étais dans mon élément j’étais bien. Je m’inquiétais un petit peu pour Moustique et pour le bébé. Mais bon, c’était normal, j’étais un grand frère attentionné. J’étais … moi même. L’idée de voir un enfant déranger mon petit quotidien pourtant si bien (enfin en général) arrangé me faisait un petit peu peur aussi. Un enfant. Quelle idée. Bien sûr Moustique fait une très bonne mère, la question n’était pas là. Elle avait un instinct naturel pour ça et une autorité immédiate. Elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait, alors d’un bébé, n’en parlons pas. Mais je me prenais déjà à m’imaginer avec l’enfant dans les bras. Je n’étais pas spécialement doué avec les enfants. Ne disons pas que je ne les aime pas. Mais … peut être parce que j’étais resté un grand enfant, j’avais l’impression qu’ils me prenaient pour … un camarade. C’était bizarre. Je faisais probablement autant de conneries qu’eux. Voir plus d’ailleurs. Alors j’évitais leur compagnie. Je les aimais de loin. Mais là … mon neveu ou ma nièce. C’était une toute autre histoire. C’était la famille. Et puis … c’était l’enfant de Moustique. Une extension d’elle. Bon l’idée de savoir qu’elle n’était plus pure me chagrinait, mais ça c’était le côté paternel que j’avais et aurais toujours pour elle qui parlait … mais un enfant allait venir agrandir notre famille. Un autre petit Fowler. J’en rêvais même la nuit. Un petit bambin qui apprenait à marcher entre les tables du café. Qui faisait la sieste à l’ombre du cerisier.

Je secouais la tête et me traitais intérieurement de « Stupide! » ìl y avait encore le temps. Largement. Je m’en retournais donc au lavage des verres et continuais à ranger le comptoir en soupirant. Un enfant … Et puis dix heures arrivait et les gens entraient de plus en plus dans le bar. Il y en avait toujours à l’ouverture à huit heures trente. Les habitués, mais le flot des clients arrivaient plutôt sur les coups de dix heures. Je saluais mes serveurs qui arrivaient et commençais le travail comme toujours. Un petit coup d’oeil de l’autre côté de la place ou je vis que le restaurant de Betty lui aussi commençait à se remplir tranquillement. c’était très bien ça. Et puis sur les coups de quatorze heure ça se vidait doucement. Les gens retournaient au travail, ou allaient faire la sieste c’était au choix. Moi je restais à discuter avec Pablo, un nouvel arrivé au village qui cherchait où se loger. Je lui donnais les indications nécessaire en souriant puis allais au bar pour tout lui noter sur un morceau de papier quand le barman me désigna une table. « Je te laisse t’en charger Barry. Elle te dévore des yeux depuis qu’elle est entrée! » il ajoutait un clin d’oeil et je tournais la tête vers la table qu’il me désignait. Elle était superbe. Mais c’était aussi probablement une nouvelle. Je ne l’avais pas encore croisée ici, et je connaissais presque tout le monde en ville. « Tiens Pablo. Je t’ai mis tout ce qu’il faut ici. » dis-je en déposant la note ainsi que l’addition sur sa table. J’arrivais à la hauteur de sa table. Elle avait une beauté pure qu’on ne faisait pas à Blossom Hills. Elle était belle mais semblait un peu préoccupée. C’était ça d’être barman. On lit très facilement dans les gens. « Bonjour mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ? » je lui souriais mais quelque chose me choqua. Elle. Je l’avais déjà vue. Mais je n’arrivais pas à replacer où. C’était pas du tout élégant de dire « oh heu on se connait mais j’ai eu tellement d’aventures que je sais plus ton prénom » sans compter que si j’avais promis de la rappeler et que je ne l’avais pas fait (car oui je m’en serais souvenu si je l’avais revue) Pour le moment autant être discret. Enfin … tout en cherchant d’où et pourquoi son visage me disait quelque chose.

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21/10/2015

Barry ♦ Jolene

Hi! Surprise!!!

L

C'était tellement bizarre d'être là. Barry était le père de ma fille mais je ne l'avais plus vu depuis cet été où j'étais tombé enceinte. Quelque part c'était dingue. J'avais fait le choix de ne pas le recontacter et d'assumer cette enfant seule. J'avais pensé des années que c'était le bon choix mais maintenant que cela devenait difficile avec Evy je me demandais sans cesse si ça aurait été différent si elle avait eu son père sans sa vie. Quand elle était enfant nous avions une super relation, très complices, c'était une petit fille adorable. L'adolescence l'avait fait vrillé. J'avais eu mes déboires ados mais je ne m'étais jamais disputé avec mes parents comme elle le faisait avec moi. J'espérais que faire la connaissance de son père calmerait les choses, mais rien n'était certain. Surtout que je ne savais pas qu'elle allait être la réaction de Barry. S'il décidait qu'il s'en fichait totalement et qu'il ne voulait pas la voir je serais venue m'installer ici pour rien...

J'étais là, dans le bar, attendant qu'on vienne me servir, guettant Barry malgré moi. Je sentis mon cœur avoir un loupé quand il s'approcha de moi. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire? Il ne semblait pas me reconnaître mais bon, je pouvais difficilement lui en vouloir cela faisait dix huit ans que l'on ne s"était pas vu. "Un café s'il vous plait." Et un père pour ma fille par la même occasion. Ahah très drôle Jolene. Un café pour commencer c'était pas mal non? Surtout s'il ne me reconnaissait pas. Je pouvais difficilement lui dire: salut tu te rappelles de moi? On a couché ensemble y a dix huit ans et quelques. Neuf mois après j'ai accouché tu as une fille de dix sept ans félicitations! Non un café c'était bien suffisant. Surtout que vu sa façon de me regarder je pense que je devais lui dire quelque chose. Ou alors il regardait toutes les filles pas trop moches qui rentraient dans son bar comme ça. Impossible de savoir.

Je le regardais s'éloigner pour aller me faire mon café. La situation était aussi compliquée que ce que j'imaginais. Et cela allait surtout être très compliqué s'il ne se rappelait pas du tout de moi. J'étais en train de réfléchir quand je sentis mon portable vibrer. C'était un message de mon frère. Il me demandait si j'avais annoncé à mon ex qu'il était père et si j'avais dit à Evy que son père habitait à deux pas de chez nous désormais. Réponse la conique: non. Je savais très bien qu'allait encore m'engueuler mais qu'est-ce que je pouvais lui dire d'autre? Cela faisait des jours qu'il me harcelait pour que je fasse "ce que j'avais à faire" selon ses propres mots. Comme si c'était facile. J'en profitais que j'avais mon portable dans les mains pour envoyer un message à Evy. Histoire de lui rappeler qu'elle avait son cours de danse ce soir à 17h au lieu de 18h. La danse c'était bien le seul truc qui lui faisait encore plaisir. Et coup de chance elle adorait la prof qu'on avait trouvé ici. C'était d'ailleurs bien la seule chose que Evy aimait à Blossom Hills. Elle me disait suffisamment souvent qu'elle détestait ce trou pour que je l'ai bien en mémoire!

GleekOut!