MOUSTIQUE+BARRY WHITE ❖ Je serais pas étonné si tu donnais naissance à un paquet de cookies!

Je serais pas étonné si tu donnais naissance à un paquet de cookies !

Barry White&Moustique

Sur le siège passager, je mangeais un à un les cookies que maman avait préparé. Je les engloutissais comme un ogre, à croire que l'asticot était déjà fan des cookies de mamie, et à chaque fois je fis un grand sourire à Barry. Il conduisait et ne pouvait pas manger, bien qu'il a essayé d'en prendre un mais je l'ai empêché. "Tu conduis et tu ne peux pas en même temps manger. Tant pis pour toi" , il m'a interdit de toucher au volant de la voiture et encore moins à la moto. J'étais enceinte mais pas handicapée, j'avais beau lui dire mais il ne voulait rien comprendre et ce n'était pas la peine que j'en discute plus, quand il a quelque chose en tête impossible de lui faire entendre autre chose.

A force de me voir me goinfrer, il a dû prendre peur et m'a supplié de lui en laisser. Pour me venger, je lui ai laissé les pourris, ceux sans chocolat en mille morceaux. "Je vois nulle part marqué propriété de Barry Fowler" lui dis-je avec un air faussement innocent tout en examinant la boîte. Depuis que je suis revenue à Blossom Hill, j'avais avalé une quantité de cookies pharaoniques, je rattrapais tout ceux que Barry avait mangé sans moi quand j'étais à Chicago. Il a dû bien en profiter, mais maintenant il va devoir partager quoique il devra plutôt me regarder manger toute la boîte. Comme je suis une gentille sœur, je lui laisserais les pourris. Il me manquait le Barry White et ses conneries, ne plus l'entendre m'appeler Moustique et nos bagarres pour manger le dernier cookie. Mais bon, maintenant je suis de retour, et certainement pour un bon moment, on va pouvoir profiter du temps perdu et peut être qu'avec asticot, il va devenir plus mature.

On était enfin garé et je vis Barry pousser un soupir de soulagement. Je sais qu'il aime pas prendre le volant, mais il le fait pour moi, pour prendre soin de sa sœur et pour ça, je ne peux pas lui en vouloir. Surtout qu'il a accepté de m'accompagner pour acheter des affaires pour l'asticot. Il ne m'aurait certainement pas laissé aller toute seule, son côté protecteur aurait pris le dessus. Je sais qu'il n'était pas excité à l'idée de faire du shopping, surtout pour le bébé mais il est quand même venu, il peut être un amour quand il veut.

Même si je connaissais pas encore le sexe de l'asticot, je voulais faire du repérage pour les prix et tout le matériel dont j'aurais besoin. Pour l'instant, j'avais acheté un pyjama sur lequel j'ai complètement craqué,  mais comme je ne sais pas encore l'identité du vermicelle, je devais me retenir de dévaliser les magasins. "Comme tu m'as accompagné, je veux bien te faire des cookies", il savait très bien qu'ils seront soit cramés soit infects, la cuisine n'était pas mon fort, loin de là. S'il ne voulait pas mourir d'une intoxication alimentaire, il devait m'interdire l'accès à la cuisine. "Dans deux semaines, je vais savoir si l'asticot est une fille ou un garçon. Tu voudrais m'accompagner ? T'es pas obligé hein !" C'est beaucoup lui demander, mais maintenant j'étais seule. Même si papa et maman et lui seront là pour m'aider, je ne sais pas si Noah refera parti un jour de ma vie.

     

Je serais pas étonné si tu donnais naissance à un paquet de cookies !

Barry White&Moustique

« Eh ben j’aurais pu conduire pas exemple, mais Monsieur me considère comme une handicapée donc c’est toi qui est obligé de conduire » lui dis-je en arborant mon plus grand sourire. A trop vouloir me protéger, il en rate les cookies de maman, tant pis pour lui. Je continuais de les manger en faisant bien attention de les savourer lentement, le narguer était une de mes passions, bon avant tout j’adorais l’embêter, normal entre frère et sœur, non ? Quand il me dit que je n’aurais pas dû partir, mon sourire était parti. Je savais qu’il m’en voulait un peu et que mon départ l’avait rendu triste. Mais même si j’aimais beaucoup mes parents et mon Barry White, je sentais que je devais partir pour mes études, découvrir le monde, enfin le pays, et faire des nouvelles rencontres. C’est quand même grâce à ça que j’ai rencontré le papa de l’asticot même si maintenant cela n’a plus trop d’importance. Mais mon frère peut être rassuré, je n’ai plus l’intention de partir de Blossom Hill et je compte même m’y installer, la qualité de vie sera parfaite pour le bébé et avec Barry il aura au moins une figure paternelle. Derrière le badboy, se cachait en lui un côté fleur bleue que moi seule connaissait, j’étais sa sœur chérie et personne ne pouvait rivaliser avec ça, même une blonde avec une grosse poitrine.

Les magasins, une grande passion pour Barry, enfin je me rappellerais toujours quand on devait faire du shopping avec maman pour nous trouver des habits. Il râlait tout le temps et il fallait presque que maman le traînait par terre pour qu’il vienne. Comme je suis la sœur parfaite, on s’amusait à faire des cache cache entre les rayons et on s’amusait à se faire peur. Quand il a grandi, il n’a plus voulu faire les magasins avec maman. Mais ma plus grande fierté, c’est d’avoir réussi à l’emmener dans un magasin de lingerie avec moi, la tête qu’il faisait, j’aurais vraiment dû le prendre en photo ou le filmer. « Moi un danger en cuisine ? Enfin tu sais bien que c’est une légende ! », j’étais un véritable danger en cuisine. Il ne fallait pas me laisser approcher de la cuisine ou de préparer un repas si vous tenez à votre vie et Barry prenait un malin plaisir à m’emmerder avec ça. « Ne t’inquiètes pas, je vais te trouver ça » , j’avais déjà une petite idée en tête pour le remercier de m’héberger et de faire tout ce qu’il fait. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans lui, un grand frère exemplaire et parfait, bon il ne faut pas que je lui dise ou il va prendre le melon. Il a toujours été là pour moi, à me protéger et me consoler, le seul point négatif que je peux lui donner c’est avec les garçons, à chaque que je traînais avec un garçon, j’avais le droit à la maison d’un véritable interrogatoire et dès que je lui en présentais un, il l’effrayait.

« Parce que tu pensais vraiment faire ça sans moi? » , non pas du tout. Je savais que même si je ne lui avais pas demandé, il aurait ramené son postérieur pour voir l’asticot. Mais je préférais lui proposer avant qu’il allait penser que je voulais le faire sans lui. Maintenant que je suis plus avec mon fiancé, enfin encore une chose à régler, j’avais besoin de quelqu’un pour m’accompagner dans toutes ces démarches. J’aurais pu le faire seule mais comme Barry ne m’en aurait pas laissé le choix, je vais les faire avec lui. « Non pas vraiment » dis-je dans un grand sourire et avec un regard reconnaissant, il ferait n’importe quoi pour sa sœur et rien que pour ça, je ne peux pas lui en vouloir. D’un coup je plonge dans ses bras et l’enlace fort, « merci d’être là pour moi, t’es vraiment un frère en or ». La séquence émotion de la journée, je sais qu’il n’aime pas trop les marques d’affection en public mais j’avais besoin de faire un mini câlin à mon Barry.

Ce dudule mangeait la bouche pleine, le visage bouffi et pleins de miettes sur sa barbe ce qui me fit rire. « T’as l’air vraiment idiot comme ça », mais il restait beau comme ça, ça va le rassurer de le savoir. « J’ai vu qu’il y avait un magasin de puériculture, peut être par ça et on finirait par une énorme glace ? Et si tu veux on ira dans un magasin de lingerie, je sais que tu adores ça. »