AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
C'EST L’ÉTÉ, IL FAIT CHAUD... SUÇONS DES GLACES !
05.08.15. Le forum s'est fait une mise en beauté aux couleurs de l'été bril
Vous pouvez venir nous laisser vos impressions ici.
ATTENTION, ADOPTIONS & GROUPES
24.07.15. Merci de privilégier les groupes "les pollen" & "les oiseaux migrateurs".
Merci également d'éviter de faire de vos personnages des enfants adoptés, il y a en déjà beaucoup pour un petit village. roule
BIENVENUE AUX PETITS NOUVEAUX !!!
20.08.15.Avis à tous les membres. TCT est un forum convivial grâce à vous tous, et nous vous en remercions.
Montrons tout ca aux nouveaux inscrits en passant leur souhaiter la bienvenue sur leur fiche string par ici.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ? [Chris - Flash-Back]


avatar
Invité
Invité



MessageSujet: On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ? [Chris - Flash-Back]   On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ? [Chris - Flash-Back] EmptyLun 14 Déc 2015 - 0:45
Christopher ∞ Raphaël
Chaque pensée me tirait un peu plus vers le fond. J'étais si fatigué. J'ai fermé les yeux. Je rêvais qu'elle arrivait. On entendait le bruit d'un moteur dans la cour, elle s'asseyait près de moi, et elle m'embrassait. Je peux encore sentir sa douceur dans mon cou, sa voix, sa chaleur, l'odeur de sa peau, tout est là. Tout es là... Il suffit d'y penser. Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celle qui vous a aimé ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? Qu'on me tende un sablier. (Anna Gavalda).

Puisque c'est ainsi. Puisque le temps sépare ceux qui s'aiment et que rien ne dure.


Des trucs cons, dans ma vie, j’en ai fais une tonne. Certaines dont j’ai eu conscience avant même d’les faire, d’autres dont j’ai pas vraiment pris conscience. Etonnamment, là, c’est une connerie qu’j’ai faite, sans même en avoir conscience, qui m’entraîne à en faire une autre, consciemment, cette fois...

La 1ère erreur dont j’ai pas conscience ? Avoir eu, parmi mes conquêtes sans importances, Sloane. Enfin, quand j’dis « sans importance », j’veux dire que j’en étais pas amoureux, car Sloane fait partie des rares nanas qu’j’ai revu à maintes reprises, essayant même de m’intéresser réellement à elles. Et ce, dans l’but d’apprendre à les connaître et d’voir si l’une d’entre elles ne pouvait pas m’faire oublier.... Elle.. A l’époque, notre histoire avait pris fin de manière trop abrupte pour que je puisse réellement l’accepter, et j’l’avais bien trop dans la peau pour réussir à L’oublier. Alors, même à Londres, étudiant là-bas et l’ayant retrouvé, j’ai tenté d’L’oublier. Enfin, plutôt d’essayer à m’habituer à vivre sans Elle. Puis bon, j’l’avoue : enchaîner les liaisons pour La rendre jalouse. Ouais, j’suis pas vraiment fier d’moi sur c’coup-là, mais au moins, j’ai toujours été franc avec ces filles : j’leur ai jamais caché qu’ça n’était pas sérieux entre nous. Qu’ça pourrait l’devenir, mais pas avant longtemps, qu’j’tombais pas amoureux en 3 secondes, alors, qu’si elles voulaient rêver au prince charmant, elles feraient mieux d’aller traîner dans les environs du palais royal, elles auraient certainement plus d’chances d’faire raquer l’un des princes qu’moi... Celles qui acceptaient cela, j’les revoyais d’temps à autre, sans pour autant leur cacher qu’j’pouvais fréquenter d’autres filles dans l’même temps. Pas d’sentiments, rien d’officiel ni d’fidélité : j’voulais qu’elles sachent à quoi s’attendre en acceptant d’se lancer dans un semblant d’relation avec moi. Il m’est arrivé d’larguer certaines qui s’sont mis la tête à l’envers, allant jusqu’à m’présenter à leurs potes comme étant leur mec, ou d’autres encore qui s’montraient trop collantes, trop possessives et trop jalouses. Paradoxalement, Sloane n’a jamais fait partie d’ces nanas, ou du moins, elle ne m’la jamais clairement montré. Et pourtant, j’l’ignore, mais c’est la seule qui ait réellement mal pris notre rupture, au point d’faire une grosse connerie. Cependant, comme avec les autres, j’avais mis les choses au clair d’emblée. Et, comme avec les autres, j’faisais pas d’réels efforts, niveau comportement. J’agissais comme j’le faisais avec la plupart des individus qui n’partageaient pas mon sang, ou avec lesquels j’avais pas d’réelles affinités : en gros con. Enfin, avec des degrés dans ma connerie, en fonction des filles, bien entendu. P’têtre qu’avec Sloane, j’ai été bien plus gentil qu’avec les autres, parce qu’on avait un peu plus d’points commun qu’avec les autres. J’sais pas où ça a merdé, sérieusement. Parce qu’j’ai toujours tout fait pour éviter qu’ça n’parte trop en live. On peut m’qualifier d’con, j’l’accepterai sans broncher. Mais l’délire d’se servir d’nanas sans leur dire qu’y’a peu d’chances qu’ça finisse en grande histoire d’amour, c’est pas ma came. Parce qu’j’sais qu’mes frangines m’tueraient si elles m’voyaient agir ainsi (déjà qu’elles n’approuvaient pas mes liaisons) et qu’j’ai toujours gardé en tête qu’ces filles étaient des êtres humains. Des personnes avec des sentiments et tout. Et qu’si jamais un mec venait à jouer avec une d’mes sœurs sans leur annoncer cash la vérité, j’le tuerai. Bon, remarquez, j’pourrais dégommer un mec qu’a brisé l’cœur d’une d’mes sœurs, même s’ils sont tous deux sortis en vrac d’leur histoire qu’a malheureusement périclité ! Mais bon, dans une histoire clairement annoncé « pas sérieuse », faut être deux pour l’accepter, donc, là, à la rigueur, l’mec pourrait s’en sortir indemne, j’irai juste faire la morale à ma sœur pour s’être plongée dans une histoire vouée à l’échec depuis le début. Bref, tout ça pour vous faire comprendre qu’j’ai jamais pris l’une d’mes conquêtes pour d’simples objets (du moins, elles l’savaient qu’elles n’seraient qu’un coup d’un soir et qu’une liaison quelconque à mes yeux). A aucune, j’ai promis une p’tain d’belle histoire d’amour, ni rien. Car j’étais pas en mesure d’le faire, j’étais qu’un champ d’ruine. ‘fin, j’le croyais, à l’époque, mais c’était rien en comparaison à l’état dans lequel j’suis actuellement...

Bon, maintenant qu’j’ai expliqué ma 1ère connerie, dont j’prendrais conscience qu’dans d’longs mois, j’peux passer à ma 2nde connerie, celle qu’j’ai faite en mon âme et conscience. Même si j’ignore, à c’moment précis, à quel point c’est une grosse connerie. Comment j’pourrais seulement imaginer qu’l’homme auquel j’vais confier l’Amour d’ma putain d’vie n’est rien d’autre qu’un malade mental qui m’estime fautif d’la tentative d’suicide d’sa meilleure amie, qu’j’ai fréquenté quelques mois (sans savoir qu’ils s’connaissaient !), et à laquelle j’ai jamais caché qu’elle n’était que d’passage dans ma vie ? Et, très honnêtement, j’suis bien trop sonné par l’fait qu’ma vie parte en fumée depuis quelques mois pour seulement envisager qu’ma vie puisse s’jouer d’moi à c’point-là. Alors qu’ma carrière devait décoller, j’ai été victime d’un accident d’voiture avec Ga... Elle. Pardon. J’ai encore du mal à m’faire à l’idée d’éviter, autant qu’ça m’est possible, d’penser à Son prénom, et d’Le prononcer. Mission quasi-impossible pour moi, quand on sait qu’il me hante depuis... Bah, presque toujours, en fait. Car ouais, au risque d’faire dans l’cliché, même si j’en ai pris conscience qu’bien plus tard, au fond d’moi, j’ai toujours su qu’j’L’aimais, et qu’j’voulais qu’Elle à mes côtés. Mais j’peux plus m’permettre d’laisser Son prénom rouler sur ma langue ni glisser sur mes pensées. Ca m’est foutrement trop douloureux. Honnêtement, j’préfère encore me flinguer à nouveau l’poignet comme j’l’ai involontairement fait quand j’étais en primaire, en train d’faire l’con dans la cour d’l’école, ou encore m’retrouver cloué au lit, à avoir l’impression d’crever sous les coups d’la tumeur, lorsqu’elle est au plus haut d’sa forme, qu’laisser Son prénom m’envahir à nouveau. Car la douleur qu’ces 6 lettres provoquent en moi est incontestablement plus forte qu’toutes les douleurs qu’j’ai pu endurer jusqu’alors. Dire qu’j’pensais en connaître un rayon, niveau souffrance, et qu’j’réalise qu’y’a nettement pire qu’tout ça. Même lors d’notre séparation, après l’incendie, j’avais pas aussi mal... P’têtre qu’Gwendoline avait raison, p’têtre qu’j’L’aimais trop, et qu’ça devait, tôt ou tard, mal s’finir...

Désolé, j’m’emballe un peu. M’en veuillez pas, mais depuis qu’j’ai pris la décision d’La laisser, mes pensées ont du mal à s’organiser, bien plus qu’d’habitude. A croire qu’la clé d’ma stabilité mentale, c’était Elle. Et, là qu’j’L’ai perdu, bah... Champ d’ruines. On y revient... Bref, revenons-en à nos maudits moutons. L’accident. Ils nous a coûté beaucoup trop d’choses. Déjà... Notre gosse. P’tain, ça a beau faire quelques mois qu’j’tente d’me faire à l’idée qu’l’microbe soit mort, ça m’fout toujours un coup au moral d’penser à lui, à c’gamin qu’on connaitra jamais, à la vie à trois qu’on aura jamais, à c’mariage auquel il aurait dû participer. Etre présent au mariage d’ses parents, c’est pourtant foutrement classe, nan ? Désolé, j’m’égare encore. L’accident a tué mon enfant, m’a volé celle qu’aurait dû porter mon nom et mes autres enfants un jour, et a anéanti une histoire d’amour. Pourtant, Elle est pas morte, hein. Et rien qu’pour ça, j’remercie l’Ciel chaque fois. Alors qu’j’suis pas croyant. Et qu’j’le maudis chaque jour parce qu’Elle est amnésique. J’ai essayé d’lui faire retrouver Sa mémoire. Pendant d’longs mois. J’ai été aidé d’amis. Mais on a échoué. Et j’suis arrivé au bout d’mes forces. Rejouer Don Quichotte ? Très peu pour moi. J’m’incline devant les moulins, et j’tire ma référence. D’autant qu’ces moulins sont entraînés par l’vent d’un nouvel amour, qui n’est plus destiné. Non, il est pour... Lui... C’connard d’toubib. Bon, OK, j’suis injuste, j’le connais pas, c’est p’têtre un mec bien. Ca doit même être l’cas, puisqu’Elle tient à lui. Et j’ai besoin d’croire qu’c’est l’cas, pour quitter l’pays, l’esprit un minimum en paix. Ouais, j’suis lâche, vous pouvez l’dire. M’enfin, retrouvez-vous dans ma situation, on verra si vous faites mieux, OK ? Ca fait 3 jours qu’la Saint-Valentin est passé, 3 jours qu’j’Lui ai parlé pour la dernière fois, 3 jours qu’j’Lui ai sorti les mots les plus affreux qu’j’ai jamais eu à Lui prononcé. Ca fait un mois qu’cette solution, qu’cette fuite, me hante, un mois qu’j’tente d’me relever, un mois qu’j’me retrouve de plus en plus assommé par Son oubli. J’me suis fait une raison. Il le fallait bien. Surtout avec l’retour d’Tumy. J’m’en occuperais. P’têtre. On verra. Pour l’heure, j’dois mettre le point final à c’merdier. J’Lui ai fais mes adieux en Lui balançant les pires mensonges qu’j’ai pu sortir un jour, il est temps qu’j’aille voir celui pour lequel semble aujourd’hui battre Son cœur. Histoire d’lui faire comprendre qu’j’les laisse vivre leur histoire, qu’j’me tire. Et, bien entendu, pour lui faire aussi savoir qu’s’il La fait souffrir, il aura à faire aux Edgecombe. Bien entendu, j’ai pas l’intention d’lui faire savoir qu’j’L’aime toujours. Parce qu’j’ai pas l’intention d’revenir ici, d’toute façon. Et qu’si jamais Elle souffre à cause d’lui, les membres d’ma famille qui L’apprécient vont débarquer. On La connait depuis toujours, Elle fait presque partie des nôtres. Elle aurait dû en faire partie officiellement.... C’est avec un soupir douloureux qu’j’me force à frapper à la porte du cabinet du doc’, tâchant d’me focaliser sur l’périple qui m’attend, et qui n’a pas d’point d’chute pour l’instant. J’irai là où l’vent m’portera.... Entendant des bruits d’pas derrière la porte, j’secoue la tête pour m’chasser, au mieux, mes idées noires, et j’me redresse, pour faire face à celui qui m’vole la seule femme qu’j’ai jamais aimé, et qu’il La rendra heureuse, j’l’espère. C’est étrange d’se dire qu’aujourd’hui, plus qu’jamais, j’remercie la vie qu’a fait d’moi un si bon menteur et un si bon acteur, car j’parviens assez facilement à m’forger une apparence nonchalante, pour qu’jamais Elle n’sache qu’j’L’ai abandonnée, et qu’j’ai renoncé à nous. Enfin, encore faudrait-il qu’c’crétin Lui parle d’notre conversation, c’qui serait con, s’il veut La garder.... M’enfin, même s’il Lui en parlait, vu qu’Sa mémoire est aux abonnées absentes, il risque pas grand-chose. Moi qui croyais qu’j’étais l’Amour d’Sa vie, m’voilà reléguer au rang du connard qu’a réalisé qu’ils n’avaient été qu’une belle erreur l’un pour l’autre.... Ironie, douce ironie....

code by Silver Lungs
 
On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ? [Chris - Flash-Back]
The Cherry Tree :: Blossom Hills :: Vous quittez la ville...
Page 1 sur 1
BIP BIP POWER ♥