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Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free [Ft Loan]


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MessageSujet: Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free [Ft Loan]   Fuck it all & no regrets,  I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself  go free [Ft Loan] EmptyMar 22 Sep 2015 - 12:36
Loan ∞ Raphaël
I don't feel the way I've ever felt. I know. I'm gonna smile and not get worried. I try but it shows. Anyone can make what I have built. It's a lie. A kiss with opened eyes. Anything but bother me. It takes my pain away. Nevermind these are horrid times. I can't let it bother me. It's a false sense of accomplishment. Anyone can see my every flaw. It isn't hard. Anyone can say they're above this all. It takes my pain away.


« Journée de merde va ! », voici, à quelques variations près, ce que je ne cesse de pester dans la voiture de Nathan, alors que celui-ci a l’amabilité de me raccompagner chez moi. Même si, vu ce qu’il s’est passé un peu plus tôt, la notion d’amabilité ne soit pas réellement présente... Je sais qu’en ce moment-même, l’image que je projette n’est guère glorieuse : ma tête repose en partie sur ma main droite (mon bras était repliée sur la portière passager), et en partie sur la vitre. La vitre, rafraîchie au contact de l’air nocturne, apaise mon sentiment de chaleur et de douleur dans ma boîte crânienne. Ma main, elle, a pour mission de maintenir une grosse compresse sur mon sourcil droit. En effet, celui-ci, il y a plusieurs minutes de cela, est rentré brutalement en collision avec un mur (poussé par un poing qui m’appréciait un peu trop !) Résultat des courses, du moins, au niveau des blessures visibles : une arcade sourcilière en sang ainsi qu’une sacré douleur à la mâchoire pour moi, et pour l’autre, le nez de cassé et un joli cocard à venir. (Sans oublier que la main de l’autre abruti ne doit pas être dans un bel état, j’ai évité un de ses coups de poings, qui a continué son chemin tout droit dans le mur derrière moi : Aïe !). Pour le reste, du moins, en ce qui me concerne : rien de bien grave, juste quelques belles douleurs, sur le coup, et qui me lancent toujours, même si la bagarre a cessée il y a une demi-heure. Bien trop tôt, d’ailleurs, je tiens à le dire. Si ça n’avait tenu qu’à moi... Disons que l’autre aurait eu besoin de plus qu’une rhinoplastie pour s’en remettre (ou alors, ça aurait été moi dans ce cas, mais l’idée est là : la bagarre n’était pas finie à mon sens. Elle ne s’est finie que parce que nous avons été séparés, de force, après que je lui ai défoncé son sale pif, et qu’il m’ait envoyé valser contre le mur, me mettant très brièvement K.O).

« Pose-moi chez les Devitto ! », finis-je par demander à Nathan, qui met quelques secondes à percuter. A croire que c’est lui qui s’est pris des coups sur la gueule ce soir ! « T’as vu l’heure qu’il est ? », proteste mon camarde. « J’ai dis : laisse-moi chez les Devitto ! ». S’il veut jouer au plus têtu avec moi, il a perdu d’avance... « Mais.... »... Bordel, c’est qu’il insiste, ce con ! « Tu m’as dit qu’il serait préférable que je ne reste pas seul. », dis-je en faisant allusion à la peur dont il a parlé, après la fin du combat. Estimant que j’avais reçu un mauvais coup sur la tête (lors de ma collision avec le mur, après un coup de poing qui m’avait valu une arcade en sang, collision mural qui m'avait d'ailleurs engendré quelques égratignures – plus ou moins superficielles – sur l'arrière de mon crâne), il m’a confié avoir peur que je n’ai eu un traumatisme crânien. De ce fait, il m’avait fait tout un speech sur la nécessité que j’aille aux urgences. « C’est ça, vas plutôt te faire ! », lui avais-je gentiment suggéré (dès fois que ça marche, je ne voulais pas qu’il se prive pour moi : on est dans un pays libre, après tout !) C’est donc avec un soupir, résigné, que Nathan se range à mes arguments. « Je vais attendre dans la voiture, pour m’assurer qu’on t’ouvre et qu’on puisse s’occuper de toi. », me dit-il en se rangeant devant la demeure des italiens. « C’est ça, dis tout de suite que tu veux me garder pour toi tout seul ! » : voici ce que je lui lance, souriant malgré les douleurs pré-bagarre, tout en m’extirpant de sa bagnole.

Je fais quelques pas dans l’allée, avant de m’arrêter, pour repositionner la compresse. J’en profite pour fouiller la maison du regard : celle-ci semble éclairée, dans le salon, preuve qu’il doit bien y avoir quelqu’un qui ne dort pas encore. J’ignore par contre de quel Devitto il s’agit, ou même s’ils ont du monde ou pas. A dire vrai, là, à l’heure actuelle, j’ai juste envie de voir Loan. J’adore son frère, mais j’ai pas envie de supporter ses railleries quant à ma tronche en ce moment. Et puis, devoir feindre ne rien ressentir lorsque quelqu’un utilise son prénom (enfin, celui par lequel il se borne à se faire appeler), c’est une horreur. Encore plus aujourd’hui, alors que je L’ai revu, Elle. Sérieusement, on peut me dire quelle mouche a piquée Morgan pour qu’il se mette un jour à vouloir que tout le monde l’appelle par son 2nd prénom, qui est aussi le Sien ? J’ignore depuis quand il a cette manie, mais, pour ma part, j’ai toujours préféré l’appeler Morgan, dès que j'ai su que celui-ci était son 1er prénom. Question de principe : je me suis promis de ne plus jamais prononcer Son prénom, et ce, même si c’était sous sa forme masculine ! Bon, OK, j’ai fais une entorse à cette promesse, dans la matinée. Mais, on ne peut pas m’en vouloir : je L’ai croisé, par hasard, dans le café ! Revenons à nos moutons... Je disais donc que j’espère ne pas avoir à croiser Morgan, ce soir. Ni à croiser la petite dernière. Je l’apprécie grandement, elle aussi, mais je n’ai vraiment pas envie de l’écouter me raconter sa journée de cours. Jouer au mec gentil, ce soir, ça me branche pas du tout... Pour certains, c’est facile, d’être gentil, c’est naturel. Pour moi, il se trouve que je suis juste naturellement chiant. Ce qui ressort bien souvent, comme ce fut le cas ce soir, ainsi que l’attestent mes jolies blessures ! Quand je tente d’être gentil, il se trouve qu’il y a toujours un flot d’ironie ou de sarcasme qui débarque, de j’sais pas trop où, et je peux pas le retenir, sous peine de voir le tout se transformer en véritable raz-de-marée, et là, si on est trop susceptibles, ça fait pas plaisir de se le prendre dans la gueule ! (Déjà que certains peuvent mal le prendre lorsque je me contrôle pourtant !) Et il se trouve que ce soir, ma patience pour retenir mes piques doit être, à peu de choses prêts, au même niveau que la beauté de Gollum (ouais, on a les références qu’on veut, chialez pas face à tant de génie !). Non, ce soir, j’ai juste besoin de voir Loan. Je sais pas trop pourquoi, en fait. J’sais juste qu’elle saura juste être présente. Comme elle l’a été pour moi, au cours des mois passés, sans chercher à m’interroger sur mon passé. Elle s’est contentée d’être là, de m’accepter avec mon caractère de merde et les secrets que je garde sur ma vie d’antan.

Estimant que j’ai assez profité de la douceur du vent nocturne, je reprends mon chemin. On pourrait se demander pourquoi je n’ai pas demandé à ce qu’on me conduise jusqu’à chez Gabriel. Et la réponse est simple : Isis, ma cousine, et sa petite amie, n’appréciera sans doute pas ma venue, en une heure aussi tardive, et après une bagarre on-ne-peut-plus-flagrante ! Loan est la seule autre personne dont je sois assez proche, pour venir en une telle situation. J’ai conscience que ça n’est pas sympa de lui faire ça, d’agir comme si on était assez proches pour que j’aille la voir après une partie de poker qui a mal tournée. Après tout, on n’est juste des adultes, unit par un semblant d’amitié, qui couchent parfois ensemble. Rien de plus. Je sais aussi qu’elle a eut un parcours sentimental catastrophique. Elle m’en a un peu parlé, ainsi que son frère et sa sœur. J’sais aussi que si Elle ne continuait pas de me hanter de la sorte, je pourrais possiblement la voir autrement que comme une voisine, sympa et sexy. Car ouais, j’suis pas aveugle, j’vois bien qu’elle est sympa, drôle, intelligente et canon. Mais ça ne me suffit pas pour que je L’oublie. Non, Elle est toujours là, dans un coin de ma tête, dans l’intégralité de mon être, à faire fuir toutes les femmes qui pourraient essayer de La déloger de mon cœur. Et, maintenant que je sais qu’Elle est là, toute proche mais paradoxalement foutrement trop loin, ça ne risque pas de changer... Bien au contraire...

Ma main se fige quelques secondes, alors que j’étais sur le point de frapper à la porte. Juste le temps de m’interroger : Ne suis-je pas en train de dépasser les limites ? Ne vais-je pas faire croire à Loan qu’il y a plus entre nous ? Ne suis-je pas en train de prendre le risque de lui donner l’impression que je me joue d’elle, comme tant d’autre ? Mais je repousse bien vite mes questions : j’ai besoin d’une présence amicale, après ma journée de merde. Oui, sur ce coup-là, j’avoue : j’agis égoïstement. Mais j’ai jamais dis qu’j’étais parfait, loin de là même ! Alors me voici donc sur le porche de Loan, à frapper à sa porte et à espérer qu’elle accepte de me supporter quelques temps, ce soir. Je n’ai pas à attendre bien longtemps, car la porte ne tarde pas à s’ouvrir. Par chance, c’est Loan qui m’ouvre. « T’inquiète pas pour moi ! », dis-je en prenant les devants, me doutant qu’elle risque de paniquer en m’examinant un peu plus attentivement, « l’autre mec n’est pas dans un meilleur état que moi ! ». C’est d’ailleurs assez drôle de souligner un fait que, pour l’heure, j’ignore : le mec avec lequel je me suis battu s’avère être le connard qui l’a ridiculisé devant sa bande de potes aussi cons que lui, en lui posant un lapin lors d’un mariage qui n’était que le fruit d’un pari pour se jouer d’elle. Oui, je suis au courant de cette histoire, dans les grandes lignes, mais j’ignore, pour le moment, l’identité du crétin. Disons que c’est pas plus mal, je l’aurai su avant, j’pense que j’aurai été beaucoup moins tendre avec ce con, lorsqu’on s’est battu. J’ai beau ne pas être amoureux de Loan, je l’apprécie quand même. Pour l’heure, je conclus juste ma phrase par un sourire, fier de moi : comme un con que j’suis. Et j’suis même pas bourré.... La poisse tiens... « Paraît qu’faut pas qu’j’reste seul ce soir, c’est l’docteur Nathan qui me l’a dit ! », dis-je en désignant d’un signe de la tête désignant la voiture garée stationnant dans la rue. Nathan, d’après ce que j’ai compris, a fait des études en médecine, mais il n’a jamais pu les valider par un diplôme. Bien qu’il soit, à présent, maçon, il ne cesse d’étaler sa science médicale à chaque fois que possible. C’est pas un mauvais bougre, il est juste... assommant par moments ! « Si tu me laisses tomber sur ce coup-là, j’vais devoir aller chez Nathan. » Un nouveau sourire apparaît sur mes lèvres (bon, il doit paraître assez douloureux, car j’ai quand même mal au crâne et à la tronche aussi, à cause de la bagarre), et j’ajoute, sur le ton de la confidence : « J’crois qu’il en veut après mon corps ! Sauve-moi ! ». Ouais, j’ai passé une journée de merde, je me suis battu, et j’ai toujours la force de dire des conneries, mais on s’en cogne : c’est bon signe, si je continue à agir comme d’habitude ! Il n’est cependant pas dit que je continue à rire bien longtemps, lorsque Loan m’aura fait part de sa grossesse.... Qui a dit que ma vie était merdique déjà ? Moi ? Ah, bah, c'est la preuve que j'suis un pur génie, en fait, vous croyez pas ?

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MessageSujet: Re: Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free [Ft Loan]   Fuck it all & no regrets,  I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself  go free [Ft Loan] EmptySam 24 Oct 2015 - 2:03

Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free.
Raphaël Edgecombe & Loan K. Devitto

Voilà déjà quelques temps que je ne suis plus certaine de comprendre grand-chose à ma vie. Depuis que ma sœur m’a présenté ce mec, en fait. Elle le sait bien pourtant que j’ai du mal avec eux. Que ça ne passe généralement pas. Mais non, il a fallu qu’elle s’obstine. Et moi, maintenant, je ne sais pas si je dois regretter ou non ce qui s’est passé par la suite. Je me suis attachée, pas plus que de raison mais ça ne m’empêche pas de me dire que c’est quelqu’un comme lui qui pourrait m’aider à remonter la pente. Parce que même sous ses airs de gros con, il y a quelque chose de positif qui se dissimule. Bon, c’est comme ça que je le ressens et je ne pense pas me tromper. Cela dit, même à son sujet, je ne me fais pas de faux espoirs. Personne n’est parfait, après tout. Autrement, je pense que ça se saurait. Et je continue à me morfondre en faisant les cents pas à l’intérieur de ma boutique. Le manque de clients d’aujourd’hui n’aidant bien  évidemment pas à penser à autre chose… A croire que c’est fait exprès pour aller de pair avec l’humeur du moment. Parce que franchement, des journées aussi ennuyeuses, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion d’en vivre. Et depuis que j’ai ma boutique, je crois bien que je n’ai jamais autant vu les heures défiler. Ou en tout cas, certainement pas à ce point. Alors bien évidemment, quand sonne l’heure de tout ranger pour rentrer chez soi, c’est comme une délivrance. J’ai envie de tout laisser comme ça et de simplement partir d’ici. Pourtant, je me force à effectuer quelques rangements, notamment au niveau de la caisse et du bureau. Le reste n’ayant pas trop bougé, je n’ai pas à y toucher. C’est toujours ça de moins. Une fois que c’est fait, je récupère mes affaires rapidement avant de laisser un papier bien en évidence sur le bureau, où quelques mots sont vite griffonnés. Il s’agit d’instructions laissées à mon employée censée passer le lendemain. J’ai toute confiance en elle et je sais que ce sera fait. Mais enfin. Arrêtons de penser au travail. C’est fini pour aujourd’hui. Heureusement !


En revanche, une fois revenue à la maison, c’est une toute autre histoire. Mes affaires, je me contente de les poser dans un coin en passant la porte, sans y accorder davantage d’attention. Je ne fais même pas garde au fait que ma sœur ne me saute pas dessus. Soit elle dort déjà, soit elle a encore trouvé quelque chose de plus intéressant à faire à l’extérieur. Et la deuxième option semble malheureusement être la plus plausible. Tant pis, ça fera comme d’habitude. Je lui dirai une nouvelle fois ma façon de penser en ce qui concerne ce genre de choses et elle, eh bien… Je suppose que ça rentrera par une oreille pour ressortir par l’autre ! Ou elle répondra et ce sera à celle qui criera le plus fort. La routine. Pourtant, ce soir, je préfère ne pas penser à ce qui m’attend avec elle. Je verrai bien au moment d’y être, de toute façon. Ça ne sert à rien de s’imaginer tout un tas de scènes à l’avance. C’est sûrement plus sage de profiter du calme avant la tempête. Se décontracter après une journée passée à traîner des pieds, à piétiner le sol… Se laisser aller, ne penser à rien, prendre une bonne douche et manger un bon repas. S’installer un peu devant la télé, éventuellement et aller se coucher pour prendre un repos bien mérité. Voilà à peu de choses près, mon programme de la soirée. Ou du moins, ce qu’il aurait dû être… Si lui, il n’avait pas débarqué comme ça, à l’improviste et à une heure qui commence à se faire tardive. Je soupire d’avance en imaginant la suite des événements… Adieu soirée paisible !


Quelques coups donnés sur la porte et je me lève, bien malgré moi, pour aller ouvrir. Et je tombe directement sur lui. Raphaël. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il me sort de ne pas m’inquiéter pour lui, que l’autre mec n’est pas dans un meilleur état que lui. Si sur le coup, je me suis demandée la signification de ses phrases… J’ai rapidement compris la situation en examinant son visage d’un peu plus près. J’ignore avec qui il s’est battu et pourquoi ils l’ont fait mais en tout cas, l’autre type n’y est pas allé de main morte. Je parviens tout de même à esquisser l’ombre d’un sourire sur mon visage lorsqu’il me montre la voiture garée provisoirement dans la rue et qu’il ajoute que le « docteur » Nathan lui a dit de ne pas rester seul. Je fais un signe de la main au conducteur pour lui signaler que c’est bon, je vais m’occuper de ce sale gosse et de ses hématomes. J’ouvre entièrement la porte pour laisser Raphaël passer. « J’ai compris, arrête de pleurer et dépêche-toi de rentrer avant que je ne change d’avis. » J’attends qu’il passe le pas de la porte et je ferme derrière son passage. « Installe-toi dans le canapé. Je vais chercher des nouvelles compresses, quelques pansements et de quoi désinfecter ton arcade sourcilière. Si ça n’a pas déjà été fait. Et t’inquiète pas, Nathan ne viendra pas chercher ton corps jusqu’ici. » Je lui adresse rapidement un clin d’œil avant d’aller chercher ce qu’il faut pour soigner cette andouille. Je reviens quelques minutes plus tard avec tout le matériel nécessaire en main… Je m’assois à côté de lui avant de me permettre de lui enlever ce qu’il tient sur son visage. Je sors une nouvelle compresse et je l’applique sur sa blessure sans lui demander son avis. Je n’en ai pas vraiment besoin. Que ça lui plaise ou non, je ne lui laisse pas réellement le choix. Voire pas du tout, pour être honnête. « Tu n’es qu’un idiot, Raphaël… Pourquoi tu t’es battu ? Et avec qui ? T’as intérêt à me répondre franchement ou je rappelle Nathan pour qu’il revienne te chercher et tu sais bien que je n’hésiterai pas à le faire, en plus d’y prendre un malin plaisir ! » » Il faut bien trouver un sujet de discussion le temps que je m’occupe de réparer ses conneries. Et c’est le meilleur sujet que j’ai pu dénicher. Enfin non, pas exactement. Il y en a bien un autre qui mériterait qu’on s’y intéresse tous les deux… Mais bon, je pense que ça peut encore attendre facilement quelques minutes supplémentaires, n’est-ce pas ?


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MessageSujet: Re: Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free [Ft Loan]   Fuck it all & no regrets,  I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself  go free [Ft Loan] EmptyMer 28 Oct 2015 - 22:09
Loan ∞ Raphaël
I don't feel the way I've ever felt. I know. I'm gonna smile and not get worried. I try but it shows. Anyone can make what I have built. It's a lie. A kiss with opened eyes. Anything but bother me. It takes my pain away. Nevermind these are horrid times. I can't let it bother me. It's a false sense of accomplishment. Anyone can see my every flaw. It isn't hard. Anyone can say they're above this all. It takes my pain away.


Une fois mon speech passé, j’attends, espérant que Loan ne m’claque pas la porte au nez. La connaissant, ça n’devrait pas arriver, mais après tout, il n’faut jamais dire jamais, j’l’ai appris dans la journée : j’m’attendais pas à La recroiser, et encore moins à Blossom Hills, pourtant, j’L’ai vu ! Autant dire que maintenant, j’ai foutrement conscience qu’on n’sait jamais à quoi s’attendre. Par chance, tout se déroule comme je l’espérais, Loan accepte de m’aider. Non sans m’vanner, bien entendu, mais c’était prévisible, et si elle n’l’avait pas fait, ça m’aurait étonné ! « T’es dure avec moi, j’comptais t’attendrir avec mon numéro d’Chat Potté, et même pas t’salues mon incroyable prestation ! », dis-je en rentrant, tout en feignant de me plaindre de sa cruauté à mon encontre. C’est d’ailleurs avec un simple « Merci » que j’obtempère à sa demande d’aller m’installer sur son canapé, alors qu’elle s’éclipse quelques minutes, afin d’aller récupérer de quoi me soigner. J’sais, c’est concis, mais j’ai pas l’habitude d’faire des discours de 3h pour exprimer ma gratitude, peu importe la situation, et peu importe la personne qui m’fait face. En attendant l’retour de Loan, je m’installe donc confortablement sur le canapé, calant ma tête contre le dossier, allant même jusqu’à fermer les yeux.

J’suis fatigué par c’te journée interminable. Dans la matinée, j’L’ai croisé devant une vitrine. On a parlé quelques minutes, qui m’ont semblées durer des heures. Non pas qu’j’étais pas heureux, au fond d’moi, d’La revoir enfin. Mais c’est éprouvant d’jouer au connard pour qu’Elle poursuive sa vie, avec l’autre demeuré à ses côtés, avec lequel Elle a visiblement un paquet d’projets, de surcroît ! Ensuite, j’me suis rendu chez Gab et Isis, comme convenu, pour le repas du midi. J’ai pas été l’meilleur des convives, d’ailleurs, et ça n’est pas passé inaperçu aux yeux d’mon cousin. Mais j’ai rien dis, j’voulais pas parler d’Elle devant Isis, car celle-ci n’connaît pas l’envers de cette histoire ! Ainsi, j’ai attendu qu’elle retourne à ses cours pour parler seul avec mon cousin. En effet, Gab ne bossait pas cet après-midi, de ce fait, on a pu en profiter pour parler un peu. Même si, j’avoue, j’ai pas vraiment parlé : pas besoin d’épiloguer pendant des heures juste pour dire qu’Elle s’installait à Blossom Hills, planifiant d’y construire Sa vie avec un ahuri, et qu’ça m’tuait d’La savoir ici. La seule chose qu’j’ai ajouté, c’est l’fait qu’j’en voulais à Sarah et à James de s’être ainsi mêlé d’ma vie. Gabriel avait essayé d’se montrer d’bons conseils, mais, au vu de la situation, y’avait pas vraiment d’conseils miracles à m’refiler. Hormis d’prendre sur moi et d’pas oublier mon objectif principal : rester dans l’ombre, tant qu’Elle semble heureuse avec le toubib, tant qu’j’suis que Son amour de jeunesse à Ses yeux. Par la suite, en rentrant chez moi, à pied (inutile d’sortir ma bagnole pour un trajet aussi court, alors qu’marcher m’ferait l’plus grand bien !), j’ai cherché à joindre les deux traîtres. Manque de bol, Sarah n’avait pas décrochée. Se doutait-elle de ce qui l’attendait si elle répondait, L’avait-elle prévenue de mon appel à venir, ou ma sœur avait-elle juste trop à faire ? J’sais pas, mais j’lui ai laissé un message dans lequel on entendait clairement mon indignation : j’ai plus 5 ans, merde, elle n’a plus à s’mêler d’ma vie comme elle a pu l’faire de par le passé ! Une fois cela fait, j’ai alors appelé James, qui, lui, a daigné répondre. Et c’est donc mangé un beau savon, sans qu’j’lui laisse même la chance de s’justifier. Ca serait bien qu’on comprenne, dans ma famille, que l’délire « 7 à la maison », j’adhère pas ! Si eux, ils aiment, moi, ça m’emmerde ! S’ils veulent se mêler d’la vie d’autrui, ils n’ont que l’embarras du choix, dans la vaste famille Edgecombe ! Moi, j’mène ma barque comme j’le veux, comme j’l’ai toujours fait au fil des années, qu’ça leur plaise ou non, c’est pareil, j’en ai strictement rien à foutre ! Pour en rajouter une couche, j’ai même lancé à James qu’il avait été con d’se mettre n’importe quoi en tête, concernant d’éventuels sentiments qu’j’pourrais toujours nourrir à Son égard. Une fois de plus, comme je l’ai fais devant l’ensemble de ma famille avant de quitter l’pays, j’ai juré sur mon Art (soit une chose que j’affectionne particulièrement), qu’j’L’aimais plus et qu’j’avais fais une belle erreur en pensant qu’on était voués à finir ensemble. Dans l’optique d’être le plus convaincant possible, j’avais pas hésité à me montrer virulent face au temps que j’estimais avoir perdu à Ses côtés, ou à mettre en avant l’fait qu’j’me sentais bien mieux sans Elle. Sentant que James, avec ou sans l’aide de Sarah, par ailleurs, était bien capable de tout mettre en œuvre afin de me caser à nouveau, j’lui ai fais comprendre que j’voulais pas m’enterrer à nouveau dans une relation sérieuse, qu’j’comptais bien profiter d’ma liberté fraîchement retrouvée.

Franchement, cette conversation fut loin d’être facile, car, étant tous deux des Edgecombe, mon frangin et moi, on est tous les deux butés, et on n’aime pas lorsque quelqu’un ne se range pas à notre avis. Alors ça n’a pas vraiment arrangé mon humeur, au final. Et c’est donc pour essayer d’me changer les idées qu’j’avais décidé d’accepter, presque à la dernière minute, l’invitation lancée par Nath’, pour cette soirée poker. Il m’en avait parlé quotidiennement depuis près d’une semaine, mais j’avais refusé, jusqu’à quelques heures plus tôt seulement, prenant pour excuse l’fait qu’il fallait qu’j’bosse. Tout bien réfléchit, c’était p’têtre pas une bonne idée d’me pointer à une soirée en étant sur les nerfs ! Voilà donc où j’en suis dans mes réflexions lorsque Loan réapparait à mes côtés. Alors qu’elle s’apprête à m’soigner, j’lui lance un : « Surtout, ne prends pas trop d’plaisir à m’faire mal hein, espèce de sadique ! », amusé. Puis j’me prépare mentalement à ce qui va suivre, qui sera loin d’être une partie d’plaisirs, j’le sais assez, c’est pas la 1ère fois qu’j’me bats, ni même la 1ère fois qu’une d’mes arcades a morflée. C’est d’ailleurs relativement surprenant qu’j’garde pas des souvenirs de ces moments. Sans doute l’signe qu’parfois, j’ai d’la chance, allez savoir  ! Docile, j’me laisse donc faire. Après tout, j’suis venu pour qu’Loan m’aide et qu’j’sois pas seul ce soir, alors j’vais pas râler parce qu’elle fait ce pour quoi j’ai débarqué chez elle. Toutefois, ça fait foutrement mal, j’ai beau n’pas être douillet, j’ai dû mal à retenir des manifestations d’douleurs, qui s’échappent sous forme de grognements râleurs. Un d’mes grognements s’transforme en rire un peu bourru quand Loan m’traite d’idiot. Sur c’coup-là, j’peux pas la détromper, loin de là d’ailleurs, et c’est même l’un des traits d’mon caractère qui m’rend l’plus fier. (J’tire ma fierté d’c’que j’veux après tout !) Laisser à croire qu’j’suis rien qu’ça, au fond, un idiot d’connard odieux et sans cœur, ça permet d’faire l’tri assez rapidement autour d’moi, rare sont les personnes qui ont l’cran d’s’accrocher pour gratter l’vernis et voir qu’j’suis plus qu’ça. Dans la vie, d’toute façon, c’est souvent comme ça, les apparences sont bien souvent trompeuses. R’gardez en littérature, l’nombre d’personnages méprisables qu’on apprend à connaître pour découvrir qu’y’a en eux des trucs qui les rendent nettement plus humains et tolérables. Ouais, j’suis parfois cultivé, et j’pense à des trucs étranges quand on m’soigne, c’est ainsi !

J’ris à nouveau, presque franchement, lorsque Loan me menace d’rappeler Nathan. « L’retour d’la sadique ! », dis-je en feignant d’être offusqué. « Mais fais donc, p’têtre qu’jsuis maso ! ». Et p’têtre qu’j’suis pas tout à fait en train d’mentir en disant ça, moi-même j’sais plus trop bien. Après tout, j’me suis bien infligé une conversation relativement longue avec Elle c’matin, alors bon... Mais parce qu’j’préfère rester avec Loan plutôt qu’retourner avec Nathan, j’me décide à répondre à ses interrogations : « Pourquoi ? Heu... Longue et éprouvante journée, fallait donc pas m’chercher alors qu’j’étais là pour m’détendre. ». L’autre arriéré avait en effet pas supporté d’perdre, c’qui m’avait éclaté, et ça l’avait encore plus énervé, ce qui l’avait convaincu d’me provoquer verbalement. « L’mauvais perdant a dépassé les bornes lorsqu’il m’a insulté d’sale fils de pute et d’un bouseux d’fermier analphabète. » L’erreur à n’pas commettre avec moi : s’en prendre à ma famille. On peut m’insulter d’tous les noms, j’m’en cogne. Mais j’laisse pas passer l’fait qu’on insulte les miens, qu’ça soit mes frères et mes sœurs, ou encore mes parents. « Juste sous prétexte qu’sa mère était infirmière et qu’son père était l’ancien directeur d’l’école d’ici, ça lui donne l’droit d’s’croire supérieur à moi et qu’sa famille vaut mieux qu’la mienne ? Désolé, mais ça, j’cautionne pas. ». L’autre attardé s’était vanté assez souvent d’son enfance assez privilégié dans une famille assez aisée, dans laquelle les parents occupaient des postes relativement importants, pour qu’j’puisse oublier les métiers qu’ils faisaient, et qui faisait la fierté du minable ! « Pour être honnête, cet Andrew m’énerve depuis un moment, alors j’regrette pas d’lui avoir casé la gueule. J’regrette juste qu’on nous ait séparés aussi rapidement qu’ça ! ». Ca lui apprendra à dire d’la merde sur ma famille, à c’connard ! Les Edgecombe sont p’têtre pas des gens cultivés, mais putain, on est nettement plus riches humainement parlant qu’c’prétentieux à la noix qui fait l’bon à longueur d’journée alors qu’il est aussi creux qu’une coquille vide quand on tente d’lui parler un peu plus !

J’pousse alors un soupir, d’aise cette fois, dans lequel on entend un brin d’fierté. J’estime avoir lavé l’honneur d’ma famille. Même si les Edgecombe n’sont pas d’ici, nul n’a l’droit d’les critiquer comme ça. P’tain, mais j’sais pas moi, on parle pas des gens sans les connaître ! « Allez, vas-y, fais-moi la morale, mais j’te l’dis tout d’suite : s’il recommence son manège à une autre soirée poker, j’lui défonce la gueule pareil ! Et avec plaisir ! » P’têtre même qu’j’y prendrais encore plus d’plaisir si, d’ici-là, j’apprends qu’il s’est joué d’Loan y’a quelques temps d’ça !

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MessageSujet: Re: Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free [Ft Loan]   Fuck it all & no regrets,  I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself  go free [Ft Loan] EmptyVen 30 Oct 2015 - 1:54

Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free.
Raphaël Edgecombe & Loan K. Devitto

Oh, le pauvre bichon, il me trouve dure avec lui. Dommage. Son numéro aurait potentiellement pu fonctionner sur une autre personne mais pas sur moi. Je le côtoie depuis déjà un peu trop longtemps, je crois. Ce n’est donc plus avec ses manières qu’il parviendra à quoi que ce soit. Même pas à obtenir un « bravo » de ma part pour sa prestation. Prestation qui laisse d’ailleurs à désirer, de mon point de vue. Franchement, il m’a déjà habituée à bien mieux ! Enfin passons. Débattre des heures sur ce sujet, ça n’a aucun intérêt et c’est même complètement inutile. A la place, je m’apprête à poser une compresse toute propre alors qu’il me demande de ne pas prendre trop de plaisir à lui faire mal, le tout en en me « traitant » de sadique. Hum, charmant. Sûrement désireuse de vouloir lui donner raison, je saisis doucement sa joue entre les doigts de ma main pour légèrement tirer dessus. « Tu devrais éviter de me tenter oh et puis toi, cesse dont de faire ta chochotte. Pire qu’une fillette quand tu t’y mets. » C’est souvent comme ça avec lui. Ça nous arrive assez souvent de nous renvoyer la balle mais ce n’est jamais fait dans une mauvaise intention. C’est un peu le proverbe du « qui aime bien, châtie bien », en fait. Et jusqu’à présent, aucun de nous deux ne s’en est plaint. En tout cas, l’avantage avec Raphaël, c’est qu’il commence à avoir l’habitude de se prendre des coups alors forcément, au moment des soins, il se laisse plus facilement faire… Je n’ai pas besoin de lui dire toutes les trente secondes d’arrêter de gigoter. Enfin malheureusement, il n’est toujours pas insensible à la douleur. Ce qui lui vaut de faire tout de même quelques sursauts lorsque je passe sur un endroit où il a réellement mal ; c’est-à-dire sur quasiment tout le visage, à vrai dire. Mais bon, c’est lui qui a voulu se battre après tout, il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même. Et je pense qu’il le sait très bien, pas besoin de l’embêter encore plus en lui donnant une leçon de morale bien barbante. Et puis bon, il parvient encore à émettre un rire quand je l’insulte et d’après moi, c’est plutôt prometteur. Je ne suis pas forcément une experte mais… Je pense que quand on est vraiment mal en point, on essaye un maximum d’éviter de rire. Juste pour s’éviter des souffrances inutiles supplémentaires. Normalement. Quand on y réfléchit.


Mais Raphaël parfois lui, il oublie, justement. De réfléchir. Et on voit où ça nous mène ! Je me surprends même à sourire au moment où il se met à rigoler à ma menace. Bon okay, du coup, ça me rend un peu moins crédible mais tant pis. Pour être honnête, je crois que je préfère être en sa compagnie plutôt que de passer le reste de la soirée en tête-à-tête avec moi-même, comme j’ai l’habitude de le faire. Alors non, même si le faire ne me ferait pas peur, je n’appellerai pas Nathan pour qu’il revienne l’embarquer. Une chance pour Raphaël. A croire qu’il est plus ou moins tombé pendant le bon soir. Ou qu’il a justement fait exprès, je ne sais pas. « Bizarrement, que tu sois maso, je crois bien que ça ne me surprendrait pas tant que ça. Essaye un peu de m'étonner en trouvant des réponses un peu moins prévisibles. » Puis je me tais. Je me tais et je l’écoute attentivement raconter sa longue, éprouvante et fatigante journée. Une histoire de jeu et de mauvais perdant balançant facilement des insultes et donc, ajouté à un Raph’ déjà bien tendu… Pas étonnant que ça fasse quelques étincelles. « Je comprends mieux. Je pense que c’est normal de ne pas cautionner ce type de mots… Mais le point dans la gueule, c’était réellement nécessaire ? Tu sais que les idiots continuent d’être des idiots tant qu’on leur accorde un soupçon d’importance. » Mais finalement, il aurait peut-être été préférable que j’attende un peu avant de prononcer ces mots. Parce que dans la suite des explications de Raphaël, il y a un élément qui a encore plus retenu mon intention que les autres. Un prénom. Andrew. Raph’ ne le sait pas mais j’ai déjà eu à faire à ce type par le passé. Et pour moi non plus, ça ne s’est certainement pas terminé en de bons termes. « Je te ferai pas la morale. Je pense que tu as vraiment bien fait d’agir comme ça… Ce mec, c’est un vrai connard. Donc t’en fais pas, je pense qu’il la ramènera dans une autre soirée et que tu auras le loisir d’achever ce que tu as commencé. » Un changement de ton qui peut sembler radical mais au moins, c’est direct et ça ne va pas par quatre chemins. Je suis presque contente qu’il se soit battu maintenant que je sais avec qui il l’a fait. Mais ça ne m’empêche pas d’oublier que moi aussi, de mon côté, j’ai également quelque chose de très important à lui annoncer. Quelque chose qui risque de chambouler sa vie. Quelque chose que je vais bien être obligée de lui dire un jour ou l’autre puisque ça va inévitablement finir par se voir aux yeux de tout le monde. Mais comment dois-je m’y prendre pour entamer le sujet ? Et si jamais il refuse de le reconnaître ? Je fais quoi moi pour la suite ? Je m’en occupe seule ? Parce qu’il est hors de question de l’abandonner alors que toute ma vie, j’ai attendu qu’il m’arrive un événement similaire. Tiraillée, je soupire… Alors ? Que faire ? « Raph, je… » Je ? Non pas « je t’aime », non. Autre chose. De tout aussi compliqué à avouer. Surtout quand l’un des principaux concernés n’est pas l’homme avec lequel vous êtes en couple. « Non rien. Oublie. Ce n’est pas important… » Bien sûr que si, ça l’est. Mais j’ai tellement peur de sa réaction que je préfère attendre. A la place, je me contente d’attraper un coton, de l’enduire de désinfectant et de passer ce dernier sur l’arcade de Raphaël. Je me rends compte que dans tous les cas, c’est trop tard. Le sujet est lancé et il est probable qu’il ne me lâche pas jusqu’à ce que je lui réponde. Pitié, faites qu’il soit trop amoché pour réaliser que quelque chose cloche !



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MessageSujet: Re: Fuck it all & no regrets, I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself go free [Ft Loan]   Fuck it all & no regrets,  I hit the light on these dark sets. I need a voice to let myself  go free [Ft Loan] EmptySam 31 Oct 2015 - 18:27
Loan ∞ Raphaël
I don't feel the way I've ever felt. I know. I'm gonna smile and not get worried. I try but it shows. Anyone can make what I have built. It's a lie. A kiss with opened eyes. Anything but bother me. It takes my pain away. Nevermind these are horrid times. I can't let it bother me. It's a false sense of accomplishment. Anyone can see my every flaw. It isn't hard. Anyone can say they're above this all. It takes my pain away.


L’avantage d’être auprès de Loan en une telle situation, et non chez les Edgecombe, c’est que j’ai pas à supporter les remarques d’Isis. Mieux : Loan me traite comme elle le fait en général, me lançant diverses conneries, ce qui nous permet de reprendre notre jeu préféré, à savoir, un ping-pong verbale fort intéressant. Nettement plus plaisant que d’subir des remontrances tout en s’faisant torturer (ou soigner, ça dépend d’votre niveau d’tolérance à la douleur !). Estimant qu’j’suis pas du genre à chialer rapidement, je juge qu’il est donc de mon devoir de râler lorsque Loan prétend qu’c’est l’cas. Enfin, plus de déconner que de vraiment essayer d’défendre quoi que ce soit. « Et merde, moi qui croyais qu’les nanas adoraient voir ressortir l’côté tendre des mecs, tu veux dire que j’me suis planté depuis toutes ces années ? ». Et pour parfaire mon numéro d’débile, j’écarquille les yeux et j’ouvre la bouche d’étonnement. Bon, j’accentue pas trop la mimique non plus, j’suis pas au mieux d’ma forme physique ce soir, et c’est un peu douloureux, alors, j’suis raisonnable. (Ouais, c’est à noter d’une pierre blanche, mais j’sais être raisonnable. Par moments. Genre, une fois tous les 36 du mois, mais uniquement si c’est la pleine lune. Histoire qu’ça soit très rare, quoi. Qu’on savoure les moments où j’suis raisonnable ! Ou qu’on apprécie encore plus les moments où j’suis qu’un gros con qui semble incapable d’réfléchir. Ca dépend d’c’que vous préférez chez les gens !).

Parce que l’moment est propice aux confidences, j’balance qu’j’suis p’têtre maso. Bon, OK, c’est juste qu’j’ai envie d’balancer ce fait qui doit être considéré comme une vérité par la plupart des individus qui m’connaissent. Et j’assume l’ensemble de mon caractère aussi, j’tiens à l’faire savoir ! « Si j’deviens trop surprenant, j’suis pas sûr que tu tiennes le coup face au changement, mamie ! », est donc la réplique que j’lui lance sur l’absence d’imprévisibilité qui existerait en moi, selon elle. P’tite vanne, bien entendu, sur son âge, car en réalité, j’m’en fous, d’son âge, j’suis pas l’genre de mec à s’soucier d’ça. Pour moi, les gens ont l’âge qu’ils estiment avoir dans leur tête, pas celui qui apparaît sur leur carte d’identité. J’connais des gens plus jeunes que moi, sur le papier, qui ont une mentalité et une vie d’p’tits papis. Et des personnes plus âgées qu’moi qui s’comportent, la plupart du temps, comme s’ils avaient une dizaine d’années d’moins. D’ailleurs, c’est l’cas de l’autre enflure d’Andrews, c’type est plus ou moins d’mon âge, mais il agit comme s’il était déjà proche d’la cinquantaine ! C’est sans doute un autre truc qui m’énerve en lui, et qui fait qu’ce soir, j’ai pas vraiment eu envie d’me forcer à être patient avec ce sale con ! Et ce, même si j’ai conscience qu’ça n’a pas servit à grand-chose, comme l’a souligné Loan à juste titre. J’appuie cependant ses dires d’un hochement de tête que j’ponctue d’un haussement d’épaules, montrant bien qu’sur ce coup-là, j’en avais rien à faire. Et qu’j’regrette rien, comme j’finis par l’expliquer à Loan en disant qu’Andrew m’énerve depuis des jours. J’me demande bien souvent, d’ailleurs, comment font les autres gars pour le supporter sans vouloir l’faire taire dès qu’il ouvre la bouche (bien souvent, pour dire que d’la merde, en plus !). Vu l’ton employé par Loan, elle partage mon point de vue sur Andrew. J’savais pas trop c’qu’il lui a fait, mais elle n’a pas une bonne image de lui.. « Qu’est-ce qu’tu... ? », mais j’termine pas ma phrase, visant à l’interroger sur Andrew et ce qu’elle peut bien lui reprocher, car elle reprend la parole, mais n’termine même pas sa phrase. Elle a même l’culot d’me demander d’oublier qu’ça n’était rien d’important. C’est bien mal m’connaître si elle pense qu’ça va suffire ! J’ai bien remarqué qu’elle est devenue un peu plus sérieuse, qu’on avait quitté l’ton blagueur qui était pourtant présent d’puis mon arrivé ici. J’hausse les sourcils d’surprise et d’agacement. Avant d’arrêter mon geste, car... l’faire quand on a une arcade sourcilière en piteux état, c’est loin d’être une bonne idée, c’est qu’ça fait quand même mal c’truc.

Et y’a pas qu’ça qui fait mal, y’a aussi l’fait d’se faire désinfecter sa blessure qui n’est pas agréable. C’est d’ailleurs suite à tout cela qu’j’lâche un « Aïe ». J’serre les dents, j’tente de m’détendre, mais c’est loin d’être évident. Quand on sort d’une bagarre. Quand on a revu dans la journée une personne qu’on pensait n’plus jamais revoir et qu’on n’cesse d’aimer malgré tout c’qui vous impose pourtant d’l’oublier. Quand on a en face de soi une personne qu’on aime bien et qui semble désireuse d’parler, mais qui n’ose pas l’faire. « Loan, dis-moi c’que t’as. T’sais qu’si t’as un souci, t’peux m’en parler, un ? », dis-je en attrapant sa main qui était jusqu’à présent occupée à me soigner, pour l’interrompre quelques instants. « Oublie c’merdier », dis-je en désignant ma blessure, « car tant qu’tu m’as pas dis ce qui semble te tracasser, j’refuse qu’tu m’soignes. Quitte à c’que ça saigne encore ! ». Afficher un air sérieux alors qu’vous vous êtes visiblement battu, et qu’votre visage en porte les stigmates, et qu’ça vous lance encore parfois, c’est une expérience assez intéressante à vivre. Pas facile à maîtriser. Mais, j’suis rôdé à cet exercice, j’ai pu m’entraîner durant mes jeunes années. J’lance même mon regard qui montre clairement qu’j’tolère aucun refus, sur c’coup-là. Même si on peut clairement voir que là, j’suis plus inquiet qu’furieux. Comme j’l’ai dis un peu plus tôt, j’aime bien Loan et sa famille. « Même si j’dois finir par rappeler Nathan et m’coltiner quelqu’un d’nettement moins sexy qu’toi pour m’soigner ! ». J’sais, c’est pourtant sérieux comme sujet d’conversation, mais l’sérieux, j’en suis pas fan, j’préfère lancer, dès qu’possible, une petite pique d’humour. Les atmosphères tendues, j’ai assez donné lors des mes séjours à l’hôpital, quand j’étais plus jeune, alors bon.... P’têtre pour ça qu’pour beaucoup, j’ai la réputation d’n’être qu’un gros déconneur incapable d’rester sérieux bien longtemps. Mais, d’vous à moi, ils peuvent bien penser c’qu’ils veulent d’moi, j’m’en tape ! Ils ne m’connaissent pas, ils ignorent par quoi j’suis passé, alors leur opinion n’compte pas ! D’ailleurs, c’est pour faire l’tri dans mon entourage qu’j’agis comme j’le fais, et qu’j’parle comme j’le fais. Les gens qui m’cataloguent rapidement comme un imbécile d’illettré s’tirent vite, n’souhaitent pas voir à travers les apparences. Tout comme moi, aujourd’hui, j’ai du mal à voir à travers les apparences. D’abord avec Elle, c’matin, en refusant d’comprendre c’qu’Elle essayait d’me dire. Et comme ce soir, avec Loan, alors qu’j’m’attends à ce qu’elle me parle d’un nouveau souci, lié à plein d’choses, mais certainement pas à c’qu’elle me balance qu’elle est enceinte. De moi. Dire qu’j’ai, depuis quelques heures, l’hésitation quant à la durée d’mon séjour dans c’bled, enchaînant les moments où l’envie d’partir loin d’Elle, puis les moments où l’envie d’rester ici m’fait oublier l’reste, car y’a quand même des gens qu’j’apprécie assez ici pour m’faire rester en dépit du fait qu’j’puisse La recroiser à tout moment ! « C’est à propos d’un des gamins ? », est la question qu’j’finis par poser. J’pense, bien évidement, qu’il y a de fortes chances qu’ça concerne son p’tit frère ou sa p’tite sœur, qu’j’ai pris l’habitude de désigner avec des appellations comme gamins, marmots ou autres mot du même type. Mais bon, d’un sens, j’ai vu juste, ça concerne bien un gosse, à la différence près qu’il n’est pas encore né...

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